Après un rassemblement régional qui s'est déroulé dans le calme à Châlons-en-Champagne, quelques moments de tension ont eu lieu lors de cette 13ème journée de mobilisation des gilets jaunes.
La 13ème journée de mobilisation des gilets jaunes a commencé dans le calme. Ce 9 février, le premier grand rassemblement régional de Champagne-Ardenne a démarré sous les meilleurs hospices à Châlons-en-Champagne. A 10 h, une délégation de gilets jaunes a adressé une lettre au préfet avec l'ensemble des revendications, comme l'amélioration du pouvoir d'achat ou la baisse des taxes.
"Ce dialogue s'est déroulé de façon courtoise, nous avons adressé une lettre avec les principales revendications au Préfet pour qu'il la transmette au Président", nous déclarait Thomas Adnot, gilet jaune de Châlons.
Retour à la normale à 17h30
Finalement, la situation est revenue à la normale à 17h30. Tout au long de l'après-midi, la situation a alterné entre tension et sérénité. Selon les forces de l'ordre, ils étaient entre 500 et 600 gilets jaunes ce 9 février et ne déplorent qu'un blessé léger dans leurs rangs, qui s'st pris un morceau de macadam sur les doigts. Selon les organisateurs, ils étaient un millier.Tensions à 17 h
Au niveau du Petit Jard, avenue du général Leclerc, la situation s'est tendue. Quelques personnes cagoulées ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont riposté avec des gaz.
Situation calme à 14h30
Aux alentours de 14h30, environ 1.500 gilets jaunes (source : organisateurs) ont entammé une marche dans le calme. Vers 15h, le cortège s'est séparé en deux et certains des manifestants ont forcé le cordon de sécurité devant l'hôtel de ville. Les premières tensions à 16 h
A partir de 16h, la tension était palpable. Des personnes du cortège, qui selon notre journaliste sur place n'étaient pas des gilets jaunes, ont lancé des projectiles à destination des gendarmes mobiles. Après cela, ils n'étaient plus qu'un millier de gilets jaunes (source : organisateurs) réunis.D'autres ont démonté le macadam pour les lancer sur les forces de l'ordre, qui ont riposté par une première charge.