18 mois d’emprisonnement pour le rappeur "Saï"

Mouhamadou Danfakha (alias "Saï") écope de 18 mois d’emprisonnement, 1.500 euros d’amende pour rébellion en réunion sur policiers le 8 mars 2010 à Epernay.

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Parmi les autres peines, une relaxe a été prononcée. Les autres accusés sont condamnés entre 6 mois et un an emprisonnement et de 500 à 1000 euros d’amende, plus des dommages et intérêts pour les victimes.

Pour aucun des accusés, le tribunal n’a retenu les menaces de mort.

En décembre dernier, la cour d’assises des mineurs de la Marne avait condamné deux jeunes à 6 et 4 ans de prison. Le premier accusé, mineur au moment des faits avait été condamné à six ans de prison alors que l’avocat général en avait requis huit. L'homme est interdit de séjour dans la Marne pendant 10 ans. Le deuxième accusé Morad Anassar, qui était majeur au moment des faits a été condamné à quatre ans d'emprisonnement.


Rappel des faits​

Les faits se sont déroulés le 8 mars 2010 lorsqu’une patrouille de la sécurité publique d’Épernay tente d’interpeller Mouamadou Danfakha, plus connu sous le nom de Saï (rappeur du quartier de Bernon). Rapidement, le contrôle dégénère.
La patrouille est alors victime de multiples jets de pierres et de morceaux de parpaing. Lebrigadier-chef Michel Husson, 49 ans, atteint au visage, s’écroule.

En tout, ce sont neuf personnes qui seront interpellées. Les deux principaux accusés ont donc comparu pendant trois jours. Ils étaient accusés d’avoir jeté les pierres qui ont grièvement blessé le brigadier-chef. Ils niaient toute participation.
Un jeune de 17 ans (au moment des faits) reconnaît avoir été présent sur place mais niait avoir lancé la moindre pierre sur les policiers.
Le second prévenu, Morad Anassar, (20 ans à l’époque), niait également avoir lancé un quelconque projectile sur les policiers. Il expliquait avoir été sur place au début mais avoir quitté les lieux bien avant les jets de pierre.

Depuis 2010, le brigadier-chef n’a pas repris son travail.
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