Eric Bey a accordé un entretien à nos confrères de l'Union. Le commerçant placé sous statut de témoin assisté pour avoir abattu son braqueur explique qu'il est obligé de reprendre le travail car la période des fêtes est cruciale pour un commerce comme le sien.
"Il faut continuer d'avancer. J'ai 54 ans et je ne sais pas faire d'autre métier que celui de bijoutier". La citation d'Eric Bey est imprimée bien en évidence au milieu de l'interview donnée ce mercredi 18 décembre dans les colonnes de l'Union. Elle résume a elle seule l'état d'esprit du bijoutier trois semaines après qu'il a abattu Fatihé Méhenni, un Francilien de 36 ans venu à Sézanne pour le braquer.Le commerçant explique qu'il "n'a pas le choix" car "les fêtes de fin d'année sont une période cruciale". Plus loin il ajoute qu'il ne dispose pas de protection particulière même si le ou les complices présumés de sa victime sont encore en fuite. Eric Bey se confie aussi sur son état d'esprit : "Moi ça va. Ma compagne a été davantage choquée et c'est plus difficile pour elle". L'homme remercie également tous ceux qui lui ont fait part de leur soutien.
En conclusion de l'entretien le bijoutier, qui plaide toujours la légitime défense, souligne qu'il avait toujours vécu de façon discrète, et qu'il aimerait "retrouver cette tranquillité".