Plusieurs profils et/ou pages en soutien au bijoutier de Sézanne sont apparues sur le réseau facebook peu de temps après le braquage survenu jeudi après-midi. De plus de 3200 "j'aime" en quelques heures, on atteint presque les 20 000 en fin de matinée vendredi sur la première page créée.
"L'affaire de Sézanne rappelle celle survenue en septembre à Nice lorsqu'un autre bijoutier, Stephan Turk, avait tué un des braqueurs qui venaient de le dévaliser lors de sa fuite en scooter. M. Turk avait été mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique.
La question de l'autodéfense, par-delà celle de la légitime défense, avait été soulevée. Une partie de l'opinion avait pris fait et cause pour le bijoutier, jugé
victime d'une insécurité grandissante, alors qu'il avait déjà été victime d'un vol à la disqueuse en 2012".
Le phénomène de soutien sur les réseaux sociaux s'est à nouveau produit dans le cas du braquage de la bijouterie de Sézanne avec dès jeudi, des appels lancés sur Facebook pour soutenir le bijoutier de Sézanne.
Auto-défense ou légitime défense? "A ce stade-là, il est encore prématuré de conclure sur un éventuel état de légitime défense", a insisté le procureur de Châlons-en-Champagne Christian de Rocquigny.
Avec AFP.
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