Les 64 salariés de l'usine OCDF Wayne-Dalton à Reims - placée en liquidation judiciaire le 11 Juillet dernier - se battent aux côtés de leur avocat pour le ré-examen du plan se sauvegarde de l'emploi. Le tribunal de commerce se prononce mercredi matin.
Le carnet de commande était plein. Et pourtant la maison mère, l'entreprise américaine "Overhead Door Corporation", O.D.C. , détenue par le japonais Sanwa, a programmé la fermeture du site Rémois. La société a été placée en liquidation judiciaire le 11 juillet par le tribunal de commerce de Reims. ODCF Wayne-Dalton, fabrique des portes de garage pour les particuliers. Voir l'article de nos confrères de l'Usine Nouvelle
Le 22 juillet, lundi, une table ronde s'est tenue à la mairie de Reims, réunissant Adeline Hazan ( Maire P.S. de Reims), le commissaire régional au redressement productif, Nicolas Fourrier, et les représentants du personnel d'ODCF Wayne-Dalton afin de trouver un moyen de négocier pour le maintien de la production à Reims. Mais la situation est compliquée : il s'avère extrêmement difficile de trouver un interlocuteur représentant l'entreprise américaine ou la firme Japonaise propriétaire.
Le Plan de Sauvegarde de l'emploi qui a été présenté comporte une enveloppe formation de 130 000 euros, une enveloppe d'aide à la création d'entreprise de 30 000 euros.
Les salariés demandent à ce qu'il soit complété d'une prime de 40 000 euros par salarié, d'une prime d'indemnité de 19 000 euros, d'une enveloppe formation de 310 000 euros, soit un total de plus de 4 millions d'euros pour les 66 salariés. (Source : Usine Nouvelle)