Les salariés de Bosal menacent de faire exploser leur usine

Depuis ce matin, les salariés de Bosal Le Rapide menacent de faire exploser leur usine avec des bouteilles de gaz. Ils occupent leur usine depuis le 20 février et réclament une indemnité de départ de 40 000 euros que la direction du groupe n'est pas disposée à donner.

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Les salariés ont appris mercredi que le montant de leur prime supra-légale serait de 8 mille euros, trois fois moins que ce qui avait été octroyé il y a 2 ans lors de la première liquidation à celle de la branche attelage. En marge, le projet de SCOP ne pourra pas aboutir.

>> Voir notre reportage du 27/03/2014 (12/13)

Les salariés de Bosal Le Rapide menacent de faire exploser leur usine avec des bouteilles de gaz. Ils occupent leur usine depuis le 20 février et réclament une indemnité de départ de 40 000 euros que la direction du groupe n'est pas disposée à donner.

Pour rappel


Bosal, à Beine Nauroy dans la Marne, était un équipementier automobile qui fabriquait des galeries et des attelages de caravane. Fin 2011, le groupe a annoncé son intention de délocaliser une partie de la production en Allemagne. Au total 144 emplois perdus. 

Le tribunal de commerce de Reims avait rendu son délibéré le 25 février dernier annonçant la liquidation de la branche galeries de toits.58 salariés (en chômage partiel) continuent d'occuper le site afin d'obtenir une indemnité de départ de 40 000€ que la direction du groupe n'est pas disposée à donner. Ils réclament une égalité de traitement après avoir déjà connu la liquidation de la branche attelages.

Une offre de reprise du site par un groupe américain n'avait pas convaincu les salariés. Selon salariés et avocats du personnel, le groupe aurait tout fait pour se débarrasser de l'usine marnaise en délocalisant une partie de la production. Cette stratégie de rentabilité économique a conduit au licenciement de 86 personnes et à une baisse drastique de l'activité.
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