Le virus de l’influenza aviaire a été confirmé le 22 mars 2022 sur un héron, une mouette et trois cygnes dans la Marne et en Haute-Marne, autour du lac du Der. Les oiseaux ont été retrouvés morts autour du lac.
Le virus de l’influenza aviaire, hautement pathogène (IAHP), a été confirmé le 22 mars sur des oiseaux retrouvés morts autour du lac du Der. Il s'agit d'un héron et d'une mouette à Giffaumont-Champaubert dans la Marne et de trois cygnes à Braucourt en Haute-Marne), annonce la préfecture de la Marne dans un communiqué publié ce 25 mars.
Dans la Marne, deux cas avaient déjà été détectés les 7 décembre 2021 sur une oie cendrée sur la commune de Belval-en-Argonne et un autre le 31 décembre 2021 à Outines. Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Mise à l’abri des volailles et des oiseaux captifs obligatoire
À la date du 24 mars 2022, la France compte 1 025 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 39 cas en faune sauvage et 19 cas en basse-cour.
Pour éviter de disperser le virus, notamment en le transportant via des activités humaines, une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été établie dans un périmètre de 5 km autour des cas, sur les communes de Arrigny, Chatillon-sur-Broué, Drosnay, Ecollemont, Giffaumont-Champaubert, Landricourt, Larzicourt, Outines, St Rémy-en-Bouzemont-St Genest-et-Isson, et Ste Marie-du-Lac-Nuisement dans la Marne et
Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière, Frampas, La-Porte-du-Der (uniquement au nord de la D384), Planrupt, et Droyes (Rives-Dervoises) en Haute-Marne.
Dans cette zone, les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont recensés et visités par les services de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), la mise à l’abri des volailles et oiseaux captifs est obligatoire, les mesures de biosécurité sont renforcées et les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes est interdite et une surveillance renforcée de l’avifaune sauvage est mise en place.