La préfecture de la Marne en appelle au civisme de chacun : il faut économiser l'eau, car la situation dans le département est préoccupante. Et les températures annoncées ne vont certainement pas arranger les choses.
Il y a bien eu des orages ces derniers jours. Mais ça ne suffit pas pour régler une situation critique depuis septembre 2016. Les températures sont élévées, avec du soleil annoncé la semaine prochaine.
La situation des nappes phréatiques s’est encore dégradée. Selon la préfecture, "les précipitations qui pourraient intervenir dans les prochains jours profiteront uniquement à la végétation et au maintien des débits des cours d’eau".
Zones critiques
Cette situation tendue a conduit le préfet à renforcer les mesures de restriction de l'eau.Le bassin des Calcaires de Brie et de Champigny a été placé en alerte renforcée. La Craie de Champagne Nord a été classé en crise. La Craie de Champagne Sud et Centre est passée en alerte tout comme le bassin versant superficiel Affluents crayeux Marne et Aisne Aval.
Il faut limiter l'usage de l'eau aux besoins essentiels afin de ne pas réduire les stocks disponibles.
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La préfecture de la Marne en appelle au civisme de chacun : il faut économiser l'eau, car la situation dans le département est préoccupante. Et les températures annoncées ne vont certainement pas arranger les choses.
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©France 3 Champagne-Ardenne
Interdit d'arroser à partir de 9 heures
Dans les zones concernées, il est interdit d'arroser en journée son jardin, son potager, les pelouses publiques ou privées.Le lavage des voitures hors stations professionnelles, le remplissage des piscines, le nettoyage des terrasses et façades, la vidange des plans d'eau ou l'encore l'arrosage des golfs sont également proscrits.
L'arrêté préfectoral s'adresse également au secteur agricole. Dans la Marne, ces restrictions sont particulièrement contraignantes pour les irrigants : ces derniers, au nombre 400 dans le département, sont les exploitants pouvant irriguer leurs cultures en période "normale" (contrairement aux idées reçues, 80% des agriculteurs n'en ont pas le droit et doivent se contenter des eaux de pluie).
Ces restrictions sont applicables jusqu'au 31 octobre. Tout contrevenant encourt une amende maximum de 1 500 euros.