Dans une semaine, plus de 800 coureurs prendront le départ de l'épreuve reine du Run in Reims. 42,195 km à parcourir et une difficulté qui revient souvent à partir du 30e km : le fameux "mur" du marathon. La tête veut, mais les jambes refusent. Nos conseils et explications.
Parmi ceux qui vont courir le Run In Reims le 9 octobre prochain, certains l'ont forcément déjà vécu. Le "mur" du marathon. Le corps s’arrête, comme victime d’une panne d’essence. Il survient généralement autour du 30e km, à 12 km de l'arrivée.
Une défaillance que Vincent Hallier, marathonien amateur, a ressenti l'an passé lors de son tout premier marathon de Reims. Plus d'énergie, de vives douleurs. Et un parcours compliqué à gérer, avec une longue ligne droite au bord du canal. Commence alors une épreuve physique et mentale pour rallier l'arrivée.
Phénomène physiologique
Ce coup de "bambou", une fois passés les deux tiers de la course, ils sont nombreux à l'avoir ressenti, notamment les débutants. Certains ne peuvent plus courir. Et même marcher. Un phénomène physiologique que l'on peut assimiler à une panne de carburant musculaire. Les réserves sont épuisées.Pour franchir ce "mur", la diététique a son importance. Il s'agit de gonfler au maximum ses provisions d'énergie avec un régime spécifique. Afin d'augmenter leurs réserves en glucides, certains ont même recours à des compléments alimentaires.
Etre bien préparé
La nutrition reste un élément clé mais le marathon se prépare avant tout sur le terrain. Pour être prêt le jour J, il faut effectuer un entraînement sérieux, en diversifiant les séances.Bien gérer son allure, penser à s'hydrater, autant de conseils à suivre pendant la course, pour que le passage du "mur" soit le moins désagréable possible.
Voir notre reportage :