Yohann Diniz participe à sa troisième olympiade. A 38 ans, le marnais licencié à l'Efsra Reims espère enfin briller dans une compétition qui ne lui a jamais réussi. En tout neuf athlètes champardennais sont engagés aux Jeux Olympiques de Rio.
Jamais deux sans trois. En se rendant à Rio, Yohann Diniz espère bien faire mentir le dicton et décrocher enfin une médaille olympique. Pour parvenir à ses fins, le marcheur peut compter depuis trois ans sur un staff resserré. Une équipe qui lui a permis de remporter titre européen et record du monde à Zurich en 2014. La pierre angulaire de ce groupe, c'est Gilles Rocca, l'entraîneur complice, qui n'hésite pas à recadrer son protégé quand il le faut.
Le jour J, si j’en ai à m’en prendre à quelqu’un, ce n’est qu’à moi et à personne d’autre. C’est moi qui ferai la course et qui sentirai la course.
Yohann Diniz
La phrase ci-dessus est une manière de tirer les leçons de Londres en 2012, quand le Marnais s'était plaint de l'interventionnisme de son ancien coach. A l'arrivée, une course ratée, marquée par une disqualification pour ravitaillement hors-zone. Quatre ans plus tôt à Pékin, victime d'un coup de chaleur, Yohann Diniz abandonne l'épreuve olympique. Autant d'échecs qui l'incitent à la prudence.
Engagé initialement sur 20 et 50 km, Yohann Diniz a finalement choisi de s'aligner uniquement au départ de la distance la plus longue. En espérant que les dieux de l'olympe suivent enfin sa trace.
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