Le Haut-marnais Kevin Bouly a remporté ce lundi 11 novembre le titre de champion de France Masters d'haltérophilie dans le Vaucluse. Ses performances sportives n'étant plus à prouver, il nous dévoile ses secrets.
L'haltérophile Kevin Bouly, originaire de Haute-Marne, a remporté la médaille d'or aux championnats de France Masters qui se sont tenus du 9 au 11 novembre 2024 à Monteux (Vaucluse). Collectionnant seize titres de champion au niveau national, le sportif de 43 ans explique les secrets de cette réussite.
Privilégier le sommeil
Le sommeil est un pilier du programme sportif du champion : "Je le privilégie car tout est plus compliqué psychologiquement lorsque j'en manque", témoigne-t-il. Entre ses horaires dédiés à la pratique sportive et à son travail d'agent SNCF, il est toutefois difficile de respecter scrupuleusement ces temps de repos. "Quand j'ai peu dormi, je fais une séance d'entraînement plus légère", révèle-t-il.
Se fixer des objectifs atteignables
"Viser des objectifs qui sont à sa portée" est l'un des conseils du sportif qui a débuté dans sa discipline tardivement, à 21 ans. Entré en compétition nationale à 28 ans, il a gravi les échelons à son rythme.
"J'ai commencé par la compétition régionale et après avoir réussi cet objectif, j'ai visé le niveau interrégional, puis fédéral. Je n'ai pas tout de suite envisagé le championnat national."
Être régulier
"Il faut toujours se souvenir de ses objectifs pour maintenir une régularité dans ses entraînements", recommande le quadragénaire, membre du club Reims Haltérophilie Musculation. Cet état d'esprit et cette discipline, il les entretient depuis le lycée où il priorisait déjà son entraînement, avant toute autre activité : "Quand mes amis allaient boire un verre, je ne sortais avec eux qu'occasionnellement", se rappelle-t-il.
Suivre un régime protéiné
Autre habitude de l'haltérophile : "J'essaie de manger des protéines pour garder du muscle", même s'il avoue ne pas être le plus rigoureux dans son régime alimentaire : "Je mange normalement et je rééquilibre de temps en temps", de quoi rassurer les plus gourmands qui souhaiteraient se mettre à la discipline. Seule exception, les Jeux Olympiques de Rio : "Un diététicien me suivait, et là j'avais perdu 10 kilos", confie-t-il.