Les GPS Tomtom ont publié en ce début d’année la 13ème édition de leur “Traffic Index” dans les grandes villes, qui rassemble les données sur les temps de trajet moyen des grandes villes mondiales. Dans la Marne, Reims se situe en milieu de classement avec une situation qui stagne.
Faire deux mètres au ralenti, s’arrêter à nouveau. Et ainsi de suite. Quoi de plus énervant qu’être coincé dans les embouteillages en allant au travail ou en rentrant chez soi ? Fort heureusement, à Reims, l’engorgement sur les routes reste plutôt limité, d’après l’indice de trafic des GPS Tomtom : la ville de 179.000 habitants se place à la 13ème place sur 25 à l’échelle nationale, derrière le trio de tête Bordeaux, Paris et Lyon, mais devant Strasbourg, Dijon ou Strasbourg, qui font mieux.
Le temps de voyage moyen pour 10 kilomètres dans le centre-ville, qui se base sur un rayon de 5km couvrant les parties les plus fréquentées de Reims, est de 16 minutes, soit la même durée que l’année dernière. Au pire jour pour voyager en 2023, le temps moyen avait atteint 18 minutes 10. À titre comparatif, le temps de trajet moyen sur dix kilomètres à Paris s’élève à 26 minutes et 30 secondes.
Quelques minutes en plus
Concrètement, pour 10 kilomètres, c’est 4 minutes de plus passé sur les routes le matin et 6 minutes supplémentaires le soir. À noter que la rue la plus fréquentée est l’Avenue de Champagne.
Au niveau international, Reims se situe à la 197e place sur 387 des villes de 55 pays et 6 continents classés par cette 13ème édition de l’indice. Mais la ville marnaise remonte à la 157e place pour 15 minutes de temps moyen lorsque l’on prend en compte l’analyse de la zone métropolitaine, qui couvre la ville et les zones rurales à proximité.
Un coût de congestion important
Il ressort également que les conducteurs, dans le centre-ville, perdent en moyenne 36 heures par an dans les embouteillages, soit 1h30 de plus qu’en 2022. Ils dépensent également 56 euros de pétrole en plus et 85kg de CO2 supplémentaires à cause des ralentissements. En un an, 785 kg de CO2 sont émis par une voiture à essence pendant les heures de pointe. C’est l’équivalent de 78 arbres cultivés pour absorber.
Autant de données qui représentent le “coût de la congestion”, c’est-à-dire la quantité supplémentaire de temps, de carburant et de CO2 utilisée par kilomètre “en raison d’un flux de trafic sous-optimal”.
Un jour de télétravail par semaine pendant un an permettrait toutefois d’économiser 28 heures de son temps sur l’année, 125 euros et 157 kilogrammes de CO2. Et avec 3 jours à travailler depuis chez soi, pour ceux qui le peuvent, on atteindrait les 84h de temps, 374 euros et 469 kg de CO2. Des économies non négligeables.