Ils étaient une cinquantaine d'intermittents du spectacle avec des pancartes devant la cathédrale de Reims, ce vendredi, pour interpeller la ministre de la Culture.
"On crève", "culture en danger", "non-essentiel". Ce vendredi 12 février, une cinquantaine d'intermittents du spectacle se sont rendus devant la cathédrale de Reims, à l'occasion de la visite de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, avec t-shirts et pancartes. Leur objectif : interpeller la ministre, venue signer des conventions dans la cité des sacres, dont celle qui régira les rénovations du grand orgue de la cathédrale. Roselyne Bachelot a également prévu une visite au Palais du Tau et un échange à huis clos avec les acteurs locaux de la culture. Mais certains ont décidé de prendre les devants.
"Nous sommes venus pour savoir quand nous pourrions reprendre le travail, explique l'un d'eux. De plus en plus d'événements commencent à s'annuler comme Solidays... on se demande si un événement comme le festival de la Magnifique Society pourra avoir lieu."
Le #planderelance permet d’entretenir notre patrimoine.
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) February 12, 2021
À Reims ce sont 1,2 M€ pour la cathédrale (couverture du transept) et 2,5M€ pour le palais du Tau.
J’ai également signé une convention pour la réfection de l’orgue pour lequel l’Etat contribue à hauteur de 1,75M€. pic.twitter.com/L2roAEujPC
"On ne les laisse pas tomber", assure la ministre
"Nous avons plusieurs revendications, résume Sylvain Masure, représentant des intermittents de la Cartonnerie. Premièrement, on aimerait que les salles de spectacle, de concerts, les théâtres et les cinémas puissent rouvrir. On voudrait aussi la prolongation de l'année blanche pour les intermittents, car à ce jour, on n'a toujours pas pu reprendre une activité normale."
De son côté, la ministre de la Culture l'assure, "on ne les laisse pas tomber. Quels que soient les aléas de la crise sanitaire, nous serons là à leurs côtés, massivement et financièrement comme nous l'avons toujours été, pour leur permettre de surmonter la crise."