Manuel Dias, un Marnais de 63 ans, est le premier mort de cette terrible soirée du 13 novembre 2015. Un an après, François Hollande a dévoilé ce dimanche matin une plaque en son hommage devant le Stade de France. Son fils Michael a lu un texte invitant à combattre le terrorisme par la tolérance.
"Face à la perte d’un père, on a que l’amour." Un an, jour pour jour, après les attentats de Paris et de Saint-Denis, Michael Dias est venu rendre hommage ce dimanche matin à son père décédé devant le Stade de France. Un discours engagé dans lequel le jeune homme a plaidé pour "la tolérance et l’intelligence", après que le président de la République ait dévoilé une plaque commémorative.Après une minute de silence et le dépôt d'une gerbe, le fils de la victime a lu un texte très personnel :"Si nous souhaitons vivre en liberté, il faut prôner la tolérance. Mon père est la preuve incarnée que l'intégration est possible. Il est né en Portugal mais a choisi la France. L'intégration est la solution" .
Michael Dias a délivré un message politique très fort : "Nous devons continuer à avancer en toute liberté, en ne cédant jamais face à ceux qui veulent nous terroriser, c'est en offrant les mêmes opportunités à tous que nous réussirons à empêcher que les ressentiments de certains ne se transforment en brutalité pour tous."
Le Marnais Manuel Dias, qui habitait Cormontreuil, près de Reims, est la seule victime des explosions autour du Stade de France.