"Plus la compétition approche, plus le stress monte" : le pongiste Lucas Créange vise la médaille d'or aux Jeux paralympiques

Médaillé de bronze à Tokyo, Lucas Créange jouera son quart de finale le 4 septembre, cette fois avec du public (ce qui n'était pas le cas au Japon, confinement oblige). Son objectif est clair : remporter la médaille d'or.

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Il avait décroché le bronze à Tokyo en 2021, mais cette fois, il veut faire encore mieux face au public français. Lucas Créange disputera le quart de finale de tennis de table des Jeux paralympiques le mercredi 4 septembre, dans la classe 11 (déficiences intellectuelles et psychiques). Une étape qu'il devra nécessairement passer pour atteindre son objectif.

Qualifié directement en quarts de finale du fait de sa position de 4ème joueur mondial, il connaîtra le nom de son adversaire le 30 août. "Selon qui remporte les huitièmes de finale, j'ai trois chances sur quatre de tomber sur un joueur du top 10 mondial, et une chance sur quatre d'affronter un joueur hors de ce top", résume-t-il, "prêt à affronter n'importe qui".

À une semaine de son premier match, le Rémois s'acclimate à l'environnement paralympique : "En ce moment, je suis dans le village olympique. Je suis en train de prendre mes marques dans la salle de compétition. Ce matin, je reprends mes marques et je m'entraîne. Je fais tout pour préparer le tournoi au mieux. À Tokyo, c'était assez différent vu qu'il n'y avait pas de public dans les gradins en raison du confinement. Là, c'est à la maison, le public va pouvoir jouer son rôle dans les moments durs".

Gérer la pression au mieux

Attention tout de même à ne pas se laisser se déconcentrer. "Plus la compétition approche, plus le stress monte. Mais, je fais tout pour mettre les chances de mon côté et pour anticiper au mieux. Il va falloir faire avec le stress et le gérer au mieux. Mon but, malgré la présence du public, sera de rester dans ma bulle comme si je jouais dans une salle ordinaire. Ça devrait aller, généralement j'arrive bien à rester dans ma bulle. J'ai déjà joué dans des salles pleines à l'étranger, mais avec un public français, jamais", confie le pongiste.

D'autant plus que le tennis de table français surfe toujours sur la vague des frères Lebrun, stars des Jeux Olympiques du haut de leurs 17 et 21 ans. "Je suis allé les voir jouer aux Jeux pour voir à peu près ce qui m'attend. Ils ont vraiment créé un engouement autour du tennis de table. Je pense que ça va avoir un impact important sur le nombre de licenciés. Pour ma part, je ne sais pas si je susciterai le même engouement qu'eux, mais je sais que beaucoup de personnes me suivent et me soutiennent", se réjouit le double champion d'Europe. Sa quête vers l'or, pour faire mieux que les Lebrun justement, commencera alors ce 4 septembre à Paris.

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