Pont De Gaulle : le recours contre la démolition rejeté, défaite amère pour les opposants

Un collectif d'habitants s'opposait à la démolition du pont De Gaulle à Reims (Marne). L'affaire a été portée devant le tribunal administratif qui a rejeté leur demande ce vendredi 21 juin. La démolition pourra donc se poursuivre.

Les amoureux pont De Gaulle de Reims ont perdu une manche. Ce vendredi 21 juin, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a tranché. La démolition envisagée par la mairie de Reims pourra se faire. Les arguments du collectif "Sauvegardons le pont De Gaulle" n'ont pas été entendus par la Justice qui a rejeté leur demande stopper les travaux débutés il y a un mois. L’objectif du collectif est d’empêcher la démolition du Pont de Gaulle de Reims. Avec le soutien d’un cabinet d’avocats, un recours administratif préalable auprès de la ville de Reims a été engagé le 26 avril 2024.

"Malgré nos efforts, explique le collectif dans un communiqué, le tribunal a rejeté notre recours non pas sur le fond, mais sur la forme. Rappelons-le, nous n’étions que deux lorsque nous avons saisi la Ville de Reims d’un recours administratif préalable. Or, sur ce point, le tribunal a considéré que « (...) notre recours ne pouvait être regardé comme ayant été présenté par des personnes ayant qualité pour ce faire au nom d’autres membres du collectif et comme ayant interrompu le délai de recours contentieux à leur égard ».

La démolition "pas de nature à affecter les habitants"

Ce recours qui visait à interrompre les travaux de démolition "a donc été analysé par le tribunal à notre seul égard. Nous concernant celui-ci a considéré que la démolition du pont de Gaulle n’est pas, « en l’état de l’instruction, de nature à affecter directement les conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance » de nos maisons".

Le tribunal a jugé que « s’ils invoquent un allongement de leurs trajets entre leur domicile et leur travail à raison de la démolition du pont, cette circonstance est elle-même sans rapport avec les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de leur bien respectif ».

Quant au fait que la collectivité n’avait pas procédé à une évaluation environnementale, le tribunal a jugé que «la circonstance qu’aucune évaluation environnementale n’a été réalisée et que les requérants ont été privés de la possibilité de participer à une enquête publique environnementale ne saurait à elle-seule leur conférer un intérêt leur donnant qualité pour agir ».

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