Depuis lundi soir, les étudiants de Sciences Po à Reims occupaient de façon "pacifique" leur amphithéâtre principal. Ils protestaient contre les "réformes néo-libérales et liberticides" du gouvernement. Le mouvement semble avoir pris fin ce mercredi.
Le campus rémois de Sciences Po s'était joint au mouvement de grogne qui montait dans les universités françaises depuis quelques semaines. Dans la soirée du lundi 23 avril, les étudiants, réunis en assemblée générale, avaient voté pour "l’occupation pacifique" de leur amphithéâtre principal "pour une durée indéterminée" (72 votes pour, 7 contre et 21 votes blancs).
Une quarantaine d'étudiants avaient alors occupé les lieux. Un mouvement qui s'inscrivait dans une "démarche solidaire des mouvements sociaux qui traversent le pays". Dans un communiqué, les étudiants mobilisés expliquent qu'ils manifestent ainsi leur "soutien aux différentes universités et lycées mobilisées partout en France, notre entière solidarité à ce•lles•ux touché•e•s par la loi
asile et immigration, la loi “ORE-Vidal” et les violences policières".
Le campus réouvert dans la matinée
La direction avait préféré fermer le campus dans la soirée. Il a été rouvert ce mardi vers 10 heures. Dans un communiqué, la direction du campus précise que les "équipes restent mobilisées pour assurer la sécurité des biens et des personnes et la continuité des cours et des examens". Une "salle dédiée aux débats" devrait également être mise en place "dans les jours à venir".En France, d'autres instituts d'études politiques, à Paris, Lille, Grenoble ou Rennes, se sont aussi mobilisés par solidarité avec les opposants à la loi orientation et réussite des étudiants.
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