Comme dans une cinquantaine de villes françaises, les manifestants se sont rassemblés à l'appel du mouvement citoyen "il est encore temps". A Reims, ils étaient environ 500.
C'est l'un des messages que l'on pouvait lire ce samedi après-midi à Reims sur les pancartes de la Marche pour le climat. Ces manifestants comptent faire de cette marche un événement national mensuel.Si ce combat est perdu, les autres n'ont aucun sens
A Paris, 14.500 personnes ont foulé les pavés de la capitale (selon le comptage du cabinet Occurrence), contre 18.500 selon la préfecture le 8 septembre (50.000 selon les organisateurs). Lyon a connu la deuxième plus forte mobilisation avec 10.000 personnes selon la préfecture. A Rennes, 3 à 4.000 personnes ont défilé. Ailleurs, 3.200 personnes ont défilé à Lille, 2.500 à Bordeaux et 1.850 à Strasbourg (selon la police) sous un soleil radieux, alors que Météo-France recense des records de chaleur pour un mois d'octobre en France.
Il y a un mois, la démission de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique avait poussé de simples citoyens à appeler à une manifestation qui s'est avérée d'une ampleur inédite, avec 115.000 manifestants dans toute la France, selon les organisateurs.
François de Rugy, qui a pris la succession de Nicolas Hulot au gouvernement, a salué dans un tweet "la mobilisation de chacun" qui "est une force pour agir !"
De la Place de l'Opéra à la République, à Paris, dans un rassemblement très coloré, avec fanfare et tambours, les banderoles "Changeons le système, pas le climat" et "Chaud devant" disputaient le pavé aux pancartes bleues de La France insoumise, très représentée dans le cortège. Leur chef de file, Jean-Luc Mélenchon, avait choisi la capitale après avoir défilé le 8 septembre à Marseille, où 500 personnes ont été recensées ce samedi.Je salue toutes celles et ceux qui marchent pour le climat cet après-midi partout en France. La mobilisation de chacun est une force pour agir ! #IlEstEncoreTemps #MarchePourLeClimat
— François de Rugy (@FdeRugy) 13 octobre 2018
"On n'est pas foutu, les pandas sont dans la rue", chantaient des manifestants en T-shirt rouge du WWF derrière leur mascotte, le panda géant.