Marne : pour Steptember, une marche solidaire contre la paralysie cérébrale organisée en forêt à Verzy

Marcher pour collecter des fonds en faveur des personnes souffrant de paralysie cérébrale, c'est l'objectif du défi caritatif Steptember. Ce dernier est organisé ce dimanche 5 septembre, dans la forêt de Verzy (Marne), commune de l'agglomération rémoise.

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En faisant quelques petits pas, on peut accomplir de grandes choses. Comme, par exemple, donner pour aider les personnes souffrant de paralysie cérébrale

C'est l'esprit d'une marche organisée dans le cadre du défi caritatif Steptember (contraction de September et de step, voulant dire pas en anglais). Né outre-Atlantique, le principe s'est exporté en France il y a quelques années. L'inscription, individuelle ou en équipe, est payante : elle permet de rassembler des fonds. Le nombre de pas effectués durant tout le mois est déclaré sur le site. Il permet de voir progresser des équipes et individus dans un classement, et ainsi de susciter des dons.

Ce matin du dimanche 5 septembre 2021, les participantes et participants, de tous âges et de toutes condition, ont marché 5.5 kilomètres à travers la forêt des Faux, située à Verzy (Marne). Il s'agit d'une commune de l'agglomération rémoise (visible sur la carte ci-dessous).
 


Présente sur place, France 3 Champagne-Ardenne a interrogé Benoît Lallement, administrateur de l'Association d'aide aux infirmes moteurs cérébraux du nord et de l'est (AAIMCNE). "Nous marchons pour les handicapés moteurs cérébraux. Pendant cette opération Steptember, nos équipes marchent durant tout le mois de septembre pour récolter des fonds pour la fondation."

Il regrette le manque de communication sur ce handicap, alors qu'un cas se déclare sur 450 naissances. "On n'a donc pas les fonds nécessaires pour faire des recherches et développer des protocoles. Il faut qu'on puisse développer des centres de recherches, faire des études, aider les médecins à faire des recherches. C'est pour nos enfants, pour leur avenir, pour qu'ils puissent fonctionner correctement."   
 

À pied, en fauteuil roulant, ou en poussette : tout le monde peut participer à cette marche caritative. © Marie-Line Fournier, France Télévisions


L'une des participantes se prénomme Juliette : elle aime marcher, même si elle préfère... nager. Elle est concernée par ce trouble, et passe beaucoup de temps en centre de rééducation. "On fait de la scolarité, de la rééducation, de l'éducatif." Les séances d'orthophonie, de kiné ou d'ergothérapie sont aussi nombreuses. 

Ce dernier point, parfois à domicile, consiste à "faire de la cuisine, se déplacer, apprendre à gérer un budget"... autant de tâches pouvant paraître aisées, mais qui ne sont pas forcément acquises. Les "gestes du quotidien, comme se laver les cheveux ou couper ses aliments" également, surtout si l'on est en fauteuil (elle peut marcher). D'où l'importance de donner une visibilité à cette réalité méconnue.
 

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