Cette maison Georges Biet, un immeuble style Ecole de Nancy, a été détruite en grande partie par les bombardements d'octobre 1917. D'autres bâtiments ont subi le même sort pendant toute la guerre en raison de la proximité de Nancy avec la frontière allemande. En septembre 1914, la bataille du Grand Couronné a sauvé Nancy, menacée par les troupes allemandes.La ville accueille les réfugiés qui fuient les zones de combat.
Une commission municipale est mise en place pour assurer le ravitaillement : terrains militaires et jardins deviennent des terres agricoles. Une vie presque normale s'installe. Concerts et pièces de théâtre sont proposés salle Poirel. Et les militaires en permission permettent aux restaurants de faire le plein.
Source archives :
- Archives municipales de Nancy
- BNF Gallica
- Pathé Gaumont
•
©France 3
La ligne de front s'est établie à 20 kilomètres. Pendant 51 mois, Nancy subit des raids aériens et des bombardements. Le passage des Zeppelin et des avions suscite la curiosité et provoque des drames. Le maire, Gustave Simon, fait publier des affiches invitant à la plus grande prudence. Des abris sont créés, des caves réquisitionnées. La protection du patrimoine est également assurée. Les fontaines sont couvertes place Stanislas qui devient le lieu où les avions allemands abattus sont exposés pour rassurer la population.
A la fin de la guerre, le bilan fait état de 177 personnes, en majorité des civils, tuées par les bombardements. Cent maisons sont détruites. 800 endommagées. Nancy est la 3ème ville la plus bombardée de France, après Paris et Dunkerque. Le 12 octobre 1919, le président de la République remet officiellement la Légion d'Honneur et la Croix de guerre à Nancy.
Toute la collection des 670 vidéos Histoires 14-18