La victime a reçu deux coups de poing au visage. Le parquet de Nancy confirme l'ouverture d'une enquête pour violences aggravées suite à l'agression d'une avocate liée au club de football de l'AS Nancy-Lorraine, devant son domicile, dimanche 23 juin 2024.
Depuis plusieurs mois, le climat est délétère à l’ASNL. Le club de football traverse une mauvaise passe qui l'amène à licencier des salariés de longue date. C’est dans ce contexte qu’une avocate nancéienne, liée au club de football nancéien, a été agressée physiquement, dimanche 23 juin 2024, devant son domicile à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le parquet de Nancy confirme l'ouverture d'une enquête pour violences aggravées.
Les auteurs lui ont reproché de "prendre l’argent de l’ASNL"
L'avocate a été agressée dimanche 23 juin, à la mi-journée, par deux individus dans les parties communes de son immeuble, alors qu'elle rentrait chez elle. Avant qu'elle n'ait pu réagir, l'avocate a reçu deux coups de poing au visage. Légèrement blessée, elle a déposé plainte. Ses agresseurs ont pris la fuite, selon le parquet de Nancy.
Ces derniers auraient fait référence à sa qualité d'avocate et à son action en lien avec le club qui a procédé à une vague de licenciements économiques. "Vers 12h50, une avocate du barreau de Nancy était apostrophée au bas de son immeuble par deux individus porteurs de casquettes et de masques chirurgicaux dissimulant leurs visages, qui lui demandaient dans un premier temps de confirmer son identité, avant de lui reprocher en substance de prendre l’argent de l’ASNL", confirme à France 3 Lorraine François Capin-Dulhoste, procureur de la République de Nancy.
Le parquet de Nancy annonce l'ouverture d'une enquête pour violences aggravées. "Le parquet a confié l’enquête à la division de la criminalité territoriale de la DIPN 54, des chefs de violences volontaires (incapacité totale de travail restant à déterminer) aggravées par trois circonstances (préméditation ou guet-apens, personne dissimulant son visage, au préjudice d’un avocat)", détaille le procureur.
En janvier 2024 déjà, des menaces de mort et une croix gammée avaient été taguées sur la porte du domicile de l'avocate d'un médecin en conflit avec le club, selon nos confrères de L'Est Républicain.