Coronavirus: les conjoint(e)s à nouveau autorisé(e)s en salle d'accouchement à la polyclinique Majorelle de Nancy

Ce jeudi 2 avril, la polyclinique Majorelle de Nancy autorise à nouveau les conjoints à assister à la naissance de leur enfant. Ce n'était plus possible depuis le 23 mars et la crise due au coronavirus.

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Voilà une bonne nouvelle pour les couples attendant en enfant, tant pour la maman qui pourrait angoisser à l'idée d'accoucher seule, que pour la conjointe et ou le conjoint. 
Les conjoints donc, sont à nouveau autorisés à assister à la naissance de leur enfant, à la polyclinique Majorelle de Nancy, qui a adressé un communiqué de presse en ce sens jeudi 2 avril 2020. Cette mesure répond aux recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens du 27 mars 2020.

Le retour à la normale n'est toutefois possible que pour les conjoints de femmes non infectées par le Covid-19 ou ne présentant pas de signes d'infection. La présence du conjoint est assortie de quelques conditions:

  • le (la) conjoint(e) ne doit pas être infecté par le Covid-19
  • le (la) conjoint(e) ne doit pas présenter de symptômes
  • la maternité doit disposer de suffisamment d'Equipements de protection individuelle (EPI)
  • le (la) conjoint(e) doit être équipé de protections (masques...) équivalentes à celles du personnel de la salle de naissance
"Aucun accompagnant ne sera accepté pour les patientes infectées, avérées ou suspectes", conclut le communiqué.

"Un cauchemar" depuis le 23 mars

Les conjoints n'étaient plus conviés en salle de naissance depuis le 23 mars 2020.
Une situation difficile à vivre pour beaucoup. "Si l’accouchement se passe mal, je n’aurai pas mon mari près de moi, ou s’il faut me faire une césarienne, mon bébé n’aura pas de contact peau à peau avec son père", racontait Marion, future maman, le 23 mars 2020. "Nous vivons la fin de notre grossesse comme un cauchemar, alors que l'on devrait être les plus heureuses. Le bébé ressent toutes les émotions de sa maman", s'inquiétait alors une autre future maman, Charlotte. La polyclinique Majorelle justifie son précédent choix. "Nous comprenons que cette décision ait suscitée la colère et la frustration des futurs parents. Pour autant, dans cette période extrêmement tendue dans le Grand Est, il nous fallait impérativement limiter la propagation du virus. Elle nous a permis de protéger l’ensemble des acteurs dans cette première quinzaine de confinement", précise le communiqué.
Les équipes de la polyclinique nancéienne ont toutefois permis aux futurs parents de vivre la naissance de leur enfant en simultané, via des applications d'appels vidéos. 
 
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