Ruée sur les produits "anti-froid", la crise énergétique booste les ventes de vêtements thermiques et de couettes

Face à la flambée des tarifs de l’électricité et du gaz, les foyers comme les entreprises seront contraints de limiter leur chauffage cet hiver. Pour faire grimper la température, certains clients se ruent dans les magasins pour acheter des produits “anti-froid”.

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Vêtements thermiques, couettes, bouillottes, toutes les techniques sont bonnes pour passer l’hiver au chaud tout en limitant sa facture d’énergie. Les enseignes spécialisées voient leurs ventes de produits “anti-froid” décoller.

Dans ce magasin du centre-ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle), spécialisé dans les vêtements et sous-vêtements thermiques, la tendance se confirme. “On a beaucoup de monde en ce moment, les clients viennent avant tout pour des sous-vêtements chauds, des chaussettes épaisses, des pulls thermiques et des tenues de détente pour les personnes en télétravail”, constate une vendeuse.

Une cliente nous a expliqué vouloir acheter des vêtements chauds car son entreprise va limiter le chauffage à 19 degrés cet hiver.

Une vendeuse dans un magasin de vêtements thermiques à Nancy

Pour répondre au plan de sobriété énergétique mis en place par le gouvernement, dans le contexte actuel de tensions d'approvisionnement en gaz et en électricité, de nombreuses entreprises ont d’ores et déjà annoncé qu’elles vont limiter leur consommation. “Une cliente nous a expliqué vouloir acheter des vêtements chauds car son entreprise va limiter le chauffage à 19 degrés cet hiver”, ajoute la commerçante.

Ça revient souvent dans les conversations, les clients nous parlent du prix de l’énergie et de la peur des coupures de courant cet hiver.

Une vendeuse dans un magasin de couettes et de linge de maison à Nancy

Quelques mètres plus loin, dans cette autre boutique nancéienne qui vend des couettes et du linge de maison, on constate aussi une hausse de la vente de certains produits. “On vend plus de couettes et de flanelles que l’an passé à la même époque”, explique une employée. “Ça revient souvent dans les conversations, les clients nous parlent du prix de l’énergie et de la peur des coupures de courant cet hiver”, ajoute la vendeuse. 

Des bouillottes en noyaux de cerises 100% Vosges

Pourquoi augmenter son chauffage alors que l’on a seulement froid aux pieds? L’une des solutions, l’accessoire favori de nos grand-mères, la bouillotte. Elle permet de se réchauffer, à moindre coût, tout en ciblant une zone spécifique. C’est en tout cas la thèse défendue par Norton Afonso, fabricant de bouillottes vosgiennes, 100% locales et artisanales. À Senones (Vosges), son entreprise "Cerises et Cie" commercialise des bouillottes sèches en noyaux de cerise.

La chaleur de la bouillotte dure à peu près une demi-heure à l’air libre et atteint facilement une heure sous une couette ou un plaid.

Norton Afonso, patron et couturier de l’entreprise vosgienne "Cerises et Cie"

Avec l’arrivée du froid, les commandes de bouillottes augmentent. Comme chaque année, l’artisan va réaliser la grande majorité de ses ventes entre octobre et janvier. “La chaleur de la bouillotte dure à peu près une demi-heure à l’air libre et atteint facilement une heure sous une couette ou un plaid. Elle se chauffe au micro-ondes, au four ou encore près d’un radiateur ou d’une cheminée”, explique Norton Afonso. Un bon moyen pour éviter de voir exploser sa facture d’énergie durant les mois les plus rudes.

Le prix du noyau de cerise a doublé avec l’inflation, le coton augmente lui aussi, ça devient assez compliqué de se fournir.

Norton Afonso, patron et couturier de l’entreprise vosgienne "Cerises et Cie"

Pour cette bouillotte naturelle et écologique, il faut compter entre 8 et 30 euros, selon le modèle. Mais avec l’inflation, le patron de cette entreprise vosgienne craint de devoir adapter ses prix. “Le prix du noyau de cerise a doublé avec l’inflation, le coton augmente lui aussi, ça devient assez compliqué de se fournir”, s’inquiète le couturier vosgien.

Pour les Français, la température moyenne idéale du foyer est de 20,2°C, selon un sondage IFOP/ENI.

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