Décès de Jacques Maire : l’affaire Haderer reste ouverte

Jacques Maire est décédé dans la nuit du samedi au dimanche 21 janvier, à l'âge de 64 ans. Il devait prochainement être ré-entendu par la Justice en qualité de témoin, dans l’instruction sur le meurtre de Nelly Haderer. Pour autant, le dossier ne sera pas forcément clos. 

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« Le décès de Jacques Maire n’empêchera pas la vérité d’éclater »

Interrogé par téléphone, lundi 22 janvier 2018, au lendemain de la mort de Jacques Maire, Me Pierre-André Babel, affirme que cela ne mettra pas un terme aux investigations.

Le décès de Jacques Maire est regrettable car il ne pourra plus fournir de réponse

a réagi l’avocat de la famille de Nelly Haderer, décédée en 1987.

Pour autant, il l’assure, "cela ne met pas un terme à l’instruction".

Jacques Maire n’était en effet pas le seul à devoir être auditionné, précise-t-il.

L’hypothèse de complicités dans le meurtre de Nelly Haderer, dont Jacques Maire a été acquitté en 2008, n’avait jamais été réellement écartée par les enquêteurs, et semble être aujourd’hui une piste probable.

Des analyses ADN supplémentaires devraient être réalisées, en plus des auditions.  L’enquête, malgré la mort de Jacques Maire, se poursuivra donc.

30 ans après, une affaire toujours en suspens

Le 31 janvier 1987, le corps mutilé de Nelly  avait été retrouvé près de Nancy.
L’autopsie avait révélé que la victime avait été tuée de deux balles de carabine 22 LR. Jacques Maire avait rapidement été soupçonné du meurtre.
Il était également mis en cause dans une autre affaire, de l’enlèvement d’Odile Bossuet, disparue en 1983.

Condamné par la cour d'assises de la Meurthe-et-Moselle, en première instance puis en appel, Jacques Maire avait été renvoyé devant les assises par la cour de Cassation qui avait cassé sa condamnation pour vice de procédure en 2007.
Rejugé à Metz en 2008, il avait été définitivement acquitté.

Des traces d’ADN sur les vêtements de la victime

Nouveau rebondissement en 2014: une expertise génétique avait révélé la présence de l’ADN de Jacques Maire dans des taches de sang sur le pantalon de la victime.
Cette révélation n’avait pas eu  de retombées concrètes, la justice ne pouvant plus engager de procédure contre lui.

Toutefois, malgré l’ordonnance de non-lieu prononcée en juin dernier, des investigations supplémentaires ont été demandées par la chambre d’instruction de Nancy en décembre 2017. Elles se poursuivront donc, avec l’espoir pour la famille de Nelly d’obtenir enfin des réponses.

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