4 gilets jaunes ont été arrêtés jeudi 29 novembre. Ils sont soupçonnés d'avoir dégradé les boîtiers électriques de 9 passages à niveau sur la ligne Nancy-Saint-Dié. Remis en liberté sous contrôle judiciaire, ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 15 février 2019.
Mise à jour Samedi 1er décembre 2018 :Malgré les réquisitions de placement en détention provisoire prises par le Parquet, les quatre hommes ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire.
Ils comparaîtront lors de l'audience correctionnelle du 15 février 2019.
Quatre hommes d'une vingtaine d'années ont été arrêtés jeudi 29 novembre 2018, au lendemain de la dégradation volontaire de neuf boîtiers de commande de passages à niveau sur la ligne Nancy-Saint-Dié-des-Vosges.
Mercredi soir, plusieurs TER avaient été retardés et d'autres supprimés en raison de ces actes de malveillance.
Les quatre jeunes hommes d'une vingtaine d'années fracturaient des boîtiers de commande de passages à niveau et manipulaient les commandes pour faire baisser les barrières bloquant ainsi la circulation routière.
Ces actions ont été menées par les quatre protagonistes à Saint-Clément, Azerailles, Gélacourt et Moncel-lès-Lunévilles.
Ils s'étaient rencontrés ces derniers jours sur des manifestations du mouvement des gilets jaunes en Lorraine.
Ils ont été interceptés par les gendarmes alors qu'ils circulaient ensemble à bord d'une voiture identifiée par plusieurs témoins.
Les militaires ont interpellés en flagrant délit à Moncel-lès-Lunéville. Franck V., né en 1998 , Aurélien F., né en 1997 , Quentin G., né en 1993 et Vincent F., né en 1999
Un pied de biche de couleur rouge était visible sur le siège arrière du véhicule.
précise François Pérain, Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nancy."Or, de la peinture rouge avait été relevée sur les boîtiers de commandes fracturés",
Ils ont reconnu les faits et se revendiquent du mouvement des gilets jaunes.
La SNCF a porté plainte.