Il aura fallu moins que les cinq jours prévus au convoi transportant 457 tonnes, parti le 30 mai de Frouard en Meurthe-et-Moselle pour arriver jusqu’à l’entreprise Norske Skog à Golbey dans les Vosges. Il s’agissait de transporter une pièce gigantesque pour la papeterie vosgienne.
"Toutes les planètes étaient alignées", nous a déclaré, ce vendredi 2 juin 2023, Pierre Wack, chef de convoi et directeur la société Transport Wack, basée à Rohrbach-lès-Bitche. Tout s’est passé comme prévu, et même mieux puisque le convoi est arrivé avec une bonne demi-journée d’avance. Pierre Wack et son équipe ne sont pas peu fiers de cette prouesse. Il s'agissait de transporter 457 tonnes au total, en deux parties, une première remorque de 345 tonnes et une autre de 112 tonnes. "Les 150 km pour arriver jusqu’à Golbey dans les Vosges n’ont pas été de tout repos. On a eu une crevaison et quelques pépins mécaniques. La grue pour démonter la remorque est arrivée avec deux heures de retard. Mais pour le reste tout à rouler. Même la météo ne nous a pas embêtés."
Le trajet est de 150 km avec les détours pour aller chercher les meilleures routes pour ce type de convoi. Pour lui, le plus difficile sur cette opération était de synchroniser tous les moyens sur le parcours. Il devait respecter les horaires de passage.
La pièce transportée en deux parties est un tambour de papeterie, qui mesure 7 mètres de hauteur, 50 mètres de longueur et 6 mètres de largeur. Elle a été livrée à l’entreprise Norske Skog à Golbey dans les Vosges ce vendredi matin, un exploit.
/regions/2023/06/02/647a002c2b747_article-convoi-2.jpg)
Pierre Wack, est un habitué de l’organisation de ces convois exceptionnels à travers la région et la France. "C’est une fierté pour notre entreprise de se voir confier ces missions. On en fait toute l’année de dimensions variables et de trajets plus ou moins longs. De cette dimension, on en réalise deux à trois par an." Le projet a été bien travaillé en amont, nous indique Pierre Wack. " Le client a pris les devants et on a commencé à travailler dès l’été 2020 sur la faisabilité de ce transport hors norme.
