Nous revenons une fois par mois sur une actualité lorraine un peu insolite, mais toujours vraie sous forme de comic strip: une courte série de dessins constituant une histoire, une toute petite BD. 3e opus: l'histoire d'un voleur qui s'y prend comme un manche.
Lu chez nos confrères de l'Est Républicain le 1er mars 2019.
Il a dû échafauder son plan un peu trop vite. Et comme on le dit familièrement c'est l'occasion qui a fait le larron.
Mais il aurait mieux fait d'y réfléchir à deux fois, avant de le mettre à exécution!
De qui de quoi?
Ce jeudi 28 février 2019, en passant à proximité d'une zone de travaux publics, sur laquelle s'activaient des ouvriers, en plein centre ville de Nancy, un passant n'a pas pu résister à la tentation: voyant une sacoche et un téléphone à sa portée, il a tout simplement tendu la main pour s'en emparer et le pied pour filer à l'anglaise.Le propriétaire des objets dérobés, un des ouvriers du chantier, ne l'a pas entendu de cette oreille, et a pris ses jambes à son cou pour remettre la main sur ses biens. La main, car dans la hâte et dans l'autre, il a conservé son outil de travail, sa précieuse truelle. Manquerait plus qu'on la lui fauche aussi !
La colère lui donnant des ailes, il se lance sur les talons du fuyard et le rattrape en quelques pas.
La suite est digne d'une chanson de Renaud :
"Il lui a collé une raclée,
lui a retourné une peignée
et lui a décoché une taloche
Pis il a récupéré sa sacoche !
Enfin il lui a dit "Laisse béton""
Moralité: le truand s'est pris une pelle bien méritée. Faut avouer qu'il s'y était pris comme un manche. L'histoire ne dit pas ce qu'est devenue la truelle.
Vous, je ne sais pas, mais moi ça m'a rappelé quelque chose.