Une brebis est morte dans la nuit de samedi à dimanche, attaquée dans son pré. Les conclusions de l'enquête indiquent que la responsabilité du loup est écartée.
Ce n'était pas un loup !
Attaque à Ludres le 7 octobre 2017 : le diagnostic conclut à « une responsabilité du loup écartée ».
Le préfet de Meurthe-et-Moselle vient d'être informé par l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du diagnostic concluant à « une responsabilité du loup écartée » à la suite du constat de prédation sur troupeaux domestiques à Ludres le 7 octobre 2017.
L'expert de l'ONCFS a en effet conclu que la cause des dommages était très probablement une prédation par une prise au cou (la consommation masquant les traces de morsures).
Le diamètre des perforations restées visibles atteste d'une attaque par un canidé de taille respectable. La présence de morsures à plusieurs autres localisations (dos) est atypique du loup mais typique du chien.
Enfin, la consommation n'est pas typée loup (absence d'ouverture thoracique et volume consommé très limité, uniquement au niveau du cou).
Le loup a-t-il frappé à quelques kilomètres de la Place Stanislas, en pleine Métropole du Grand Nancy ?
C'est une possibilité évoquée suite à l'attaque mortelle d'une brebis, sur une pâture à Ludres (54), dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 octobre 2017.
Le troupeau a été réintroduit sur les côteaux de la commune il y a maintenant 7 ans.
Réintroduction ayant pour but d'initier diverses actions pédagogiques et environnementales.
Le troupeau, composé de moutons de race " Shropshire" n'a durant 7 ans pas connu d'attaques.
L'éleveur possède 400 têtes de cette race Galloise.
L'éleveur, Benoît Gilles, pense naturellement au loup.
L'Office National de la Chasse s'est rendu sur place et une enquête est ouverte.
L'attaque s'est déroulée à peine à 100 mètres des premières habitations.
Si elle était le fait du loup, elle montrerait que le prédateur n'hésite pas à se rapprocher des milieux urbains pour se nourrir.