Des affrontements violents entre les forces de l’ordre et la foule ont éclaté à Nancy lors de la manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 23 mars 2023. Qui sont ces individus, venus pertuber la fin de la mobilisation ?

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La place Stanislas sous un nuage de gaz lacrymogène… Pour maitriser la foule ce jeudi 23 mars 2023, la police a dû tirer deux à trois fois plus de grenades que d’habitude pour disperser un certain nombre d’individus très agressifs. Six interpellations ont eu lieu. Les personnes sont restées en garde à vue ce vendredi 24 mars, selon une source syndicale.

"C’est un profil bien connu des policiers, des sympathisants de l’extrême gauche et de l’anarchisme qui viennent se greffer systématiquement sur des mouvements sociaux", nous explique Régis Peiffer, secrétaire départemental adjoint de SGP Police-FO. "Hier devant la mairie de Nancy, nous avons senti que la situation change, là les violences viennent de monter d’un cran. Il y a toujours des gens qui vont venir provoquer les policiers, mais là, ils étaient déterminés et prêts à charger les collègues sur place".

Selon les syndicats policiers, le nombre des individus agressifs à maitriser était deux fois plus important que d’habitude. Des renforts de Metz se sont déplacés hier en fin de soirée pour aider leurs collègues de Nancy.

"Nous avons eu jusqu’à 500 manifestants violents à gérer. C’est deux fois plus que d’habitude. Il y a vraiment beaucoup de monde dans les rangs des extrêmes. Ils sont là et ils sont violents. C’est vraiment monter d’un cran et ce sont des gens hors revendications syndicales", affirme Emmanuel Peltier secrétaire départemental du syndicat Alliance Police.

"Ce que j’observe, c’est une radicalisation des manifestants. Il y a forcément des anciens du Bloc Lorrain, mais ce qui est étonnant, c'est qu’il y a de nouveaux visages, des visages jeunes, des personnes très virulentes qui n’ont peur de rien."

Si la moyenne d’âge des casseurs était entre 25 et 30 ans précédemment, ce jeudi, des jeunes hommes autour de 18 ans étaient parmi les personnes violentes, selon les policiers.

En France, dans les rangs des forces de l’ordre, on décompte 123 fonctionnaires blessés, pour les syndicats policiers, c’est du jamais vu.

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