Dans l'enquête sur le meurtre d'un jeune homme âgé de 20 ans, poignardé en pleine rue à Nancy (Meurthe-et-Moselle), cinq personnes ont été placées en détention provisoire. Quatre ont été mises en examen pour meurtre.
Un jeune homme de 20 ans a été mortellement poignardé en pleine rue, près d'une discothèque à Nancy (Meurthe-et-Moselle), samedi 26 août.
L’enquête, ouverte initialement du chef de tentative de meurtre, a été confiée à la sûreté départementale. Deux juges d'instruction ont été saisis par le tribunal de Nancy. "Cinq personnes ont été placées en détention provisoire", précise mardi 29 août 2023 le procureur de Nancy, François Capin-Dulhoste. "Quatre hommes ont été mis en examen du chef de meurtre et ont été placés en détention provisoire. Trois d'entre eux avaient déjà été condamnés pour violences".
Contrôle judiciaire
Les trois autres femmes ont été mises en examen du chef de complicité de meurtre. "L'une d'elles a été placée en détention provisoire et a d'ores et déjà interjeté appel de cette décision", précise François Capin-Dulhoste. Les deux autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Quatre hommes ont été mis en examen du chef de meurtre et ont été placés en détention provisoire. Trois d'entre eux avaient déjà été condamnés pour violences.
François Capin-Dulhoste, procureur de Nancy
Samedi 26 août, aux alentours de 5h30 heures du matin, un couple se disputait place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, à proximité d'une discothèque. Une amie accompagnait le couple. Peu de temps après la dispute, une voiture s'est arrêtée à proximité du jeune homme. "Quatre personnes en sortaient et lui assénaient des coups de poing et de couteau. Les agresseurs sont ensuite remontés dans leur véhicule, laissant la victime, âgée de 20 ans, inanimé(e) et gisant dans son sang", précise le parquet de Nancy.
Très gravement atteint à la carotide le jeune homme de 20 ans est décédé le jour même, en fin d'après-midi, à l'hôpital de Nancy.
En raison de la gravité des faits et afin de conserver les preuves et indices, d'empêcher une concertation et la réitération de faits de violence, le parquet de Nancy avait demandé le placement en détention provisoire des sept personnes.