C'est la 28ème édition d’Octobre Rose. La campagne annuelle consacrée à la lutte contre le cancer du sein. Mercredi 13 octobre, à Rosières-aux-Salines, Jessica, 29 ans, a organisé une séance photo pour réaliser un calendrier qui sera mis en vente au profit des familles touchées par le cancer.
Fanny est arrivée juste à l’heure pour le rendez-vous photo, un peu avant 15 heures. Octobre reste un mois important pour elle et pour sa famille. "Le projet de Jessica est un beau projet qui me touche personnellement", dit Fanny. "Depuis une dizaine d'année je combat la maladie. J'ai déjà perdu ma maman d'un cancer du sein. Octobre est le mois de l'année qui me touche énormément, je suis née le huit, ma maman le six, et donc ça fait beaucoup de raisons d'être sollicitée par ce projet".
Depuis dix ans je combat la maladie. J'ai déjà perdu ma maman d'un cancer du sein.
Fanny apprend qu’elle a un cancer du sein il y a huit ans. La même année que la naissance de son fils. Elle a alors 39 ans.
Sandrine est là, à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle) pour une séance photo organisée par Jessica. "Le thème de la séance c'est Octobre Rose en photo. Même si je suis jeune, je sais que le cancer du sein peut toutes nous atteindre", dit Jessica.
Une rose à la main, des roses offerte par les pensées de Chloé, artisan-fleuriste à Dombasle-sur-Meurthe, elles sont six cet après-midi a être photographiées. Il s’agira ensuite de selectionner les plus belles photos pour un calendrier 2022 qui sera mis en vente.
Un calendrier en vente au profit d'Octobre Rose
Une vente bien sûr au profit d’Octobre Rose et du cancer du sein. "Les photos ne seront pas à vendre. Elles vont servir pour la vente d'un calendrier. Les photos vont servir de soutien à toutes les femmes et toutes les familles qui sont concernées par le cancer du sein".
Nous sommes chez Jessica. Dans l’entrée, la cuisine est devenue une salle de maquillage avec deux maquilleuses professionnelles venu de Longwy. Léa attend son tour. "Dans ma famille on a des risques plus importants de développer un cancer du sein, et donc oui j'ai peur", raconte Léa, 18 ans.
A ses côtés, Sandrine est prête. C'est elle la première à être photographiée. Elle, comme toutes les autres, ne s'est pas posée la question un instant. Elle a répondu "oui" pour participer au projet que Jessica a lancé sur les réseaux sociaux.
Depuis les années 1960, plusieurs essais cliniques conduits dans le monde ont conclu à une baisse de 15 % à 25 % de la mortalité. Le cancer du sein est le plus répandu en France. Selon l’Institut du cancer (INCa), 59.000 nouveaux cas sont détectés chaque année, soit 31 % des cancers touchant les femmes.