Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Marne a remis un chèque d'un montant de 2 000 euros à l'Institut Godinot de Reims (Marne). Les fonds ont été collectés grâce à la vente d'un écusson spécial des pompiers à l'occasion d'Octobre rose et de Movember.
Les pompiers éteignent les flammes, sauvent la veuve et l'orphelin (et un cygne...). Mais ils luttent aussi contre le cancer, qu'il soit du sein ou de la prostate.
Octobre rose et Movember sensibilisent d'ailleurs à tous les cancers féminins et masculins, qui peuvent toucher d'autres endroits du corps. Pour le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Marne, c'est important de s'engager.
France 3 Champagne-Ardenne avait donné la parole à l'un de ces pompiers, aux favoris très travaillés, qui voulait médiatiser la cause des cancers masculins. Mais le Sdis est allé plus loin en recolorant ses insignes et en les proposant à la vente.
Améliorer le confort des patients ayant le cancer
Le mercredi 31 janvier 2024, les pompiers ont communiqué sur leur remise d'un chèque géant de 2 000 euros (et un petit, plus pratique à déposer à la banque). Celui qui en a bénéficié : l'Institut Godinot de Reims (Marne). En Champagne-Ardenne, c'est la référence pour la lutter contre les cancers (voir la publication Facebook ci-dessous).
France 3 Champagne-Ardenne a appelé le Sdis pour dresser le bilan de cette opération, qui était une première. Son médecin-chef, le colonel Jean-Charles Ramu, se félicite que l'argent "serve à améliorer le confort au quotidien des patients de l'institut".
Les sous vont permettre de rénover une chambre d'hospitalisation. "Elle sera plus agréable. Le projet, c'est que ça ne ressemble plus à une chambre d'hôpital, mais à une chambre d'hôtel. Comme ça, les gens n'ont pas l'impression d'aller à l'hôpital quand ils y vont pour recevoir des soins."
Des badges qui ont voyagé loin
Un bon millier de badges a été acheté. Ils se sont envolés comme des petits pains, et pas qu'en France métropolitaine. Les envois les plus lointains se sont faits vers la Guyane française ou l'Espagne.
"C'est un enjeu pour le cancer en général", atteste Jean-Charles Ramu. "On y est tous confronté, à travers nos familles, à travers nos collègues qui peuvent être touchés, à travers les patients qu'on prend en charge. On s'est donc demandé pourquoi on n'allait pas aider les autres là-dessus, d'une autre manière que celle qu'on utilise au quotidien."
Il restera quelques badges à acheter durant l'automne 2024. Mais une toute nouvelle opération sera organisée par le Sdis, quelque chose de totalement différent. "Les gens pourraient se lasser de toujours acheter un écusson." Afin de continuer à faire parler des cancers, et récolter des fonds. Il y en aura encore besoin, plus que jamais.