Avec l’arrivée du beau temps, les balades dans la nature font leur grand retour. Mais attention aux piqûres de tiques. A quel moment dois-je consulter ? Quels sont les signes qui doivent m’alerter ? Une infectiologue vous répond.

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Attention aux tiques. La région Grand Est fait partie des zones très favorables à leur présence. La vigilance doit donc s’imposer, comme le rappelle l’infectiologue Elisabeth Baux : “surtout quand on va fréquenter des lieux où on risque d'être potentiellement exposé à des tiques. Les forêts bien sûr. Mais pas que. C'est 50% des piqûres qui se déroulent dans les bois. Il faut surtout être vigilant pour l’autre moitié, par exemple, les jardins privés, les chemins privés et publics. La nature d’une manière générale doit vous mettre en vigilance”.

Le premier signe, c’est une tache rouge, qui va grossir progressivement.

Elisabeth Baux, Coordinatrice du Centre de Référence des maladies vectorielles à tiques pour l’Est de la France

Quels symptômes, après une piqûre, doivent nous inciter à consulter ? 

Une fois que vous constatez avoir été piqué par une tique, il faut la retirer le plus rapidement possible. “On sait qu’il existe une corrélation entre la durée d’attachement d’une tique et la probabilité d’une maladie”, annonce Elisabeth Baux, également coordinatrice du Centre de Référence des maladies vectorielles à tiques pour l’Est de la France. Si vous retirez la tique avant les 24h de la piqûre, il n’y a pas de risque de déclarer la maladie de Lyme, également nommée borréliose de Lyme. Ses symptômes : “le premier signe, c’est une tache rouge, qui va grossir progressivement. Elle intervient entre 3 et 30 jours après la piqûre. Là, il faut consulter pour débuter des antibiotiques”. De la fièvre, des douleurs, ou une autre anomalie cutanée, il faut aller chez son médecin traitant.

Des médecins de différentes spécialités échangent sur les dossiers les plus compliqués, afin de trouver des solutions personnalisées, en fonction des patients et des symptômes.

Elisabeth Baux, Coordinatrice du Centre de Référence des maladies vectorielles à tiques pour l’Est de la France

Quels parcours de soins sont envisagés ?

Si les symptômes nécessitent un plateau technique, soit de l’imagerie, de la biologie, le médecin va adresser son patient à un Centre de Référence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques (CRMVT). Dans la région, ils sont présents à Nancy, Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Saint-Dié-des-Vosges, Reims et Besançon. Les patients avec des formes rares de la maladie sont envoyés par leur médecin dans ce centre. “Tous les mois ont lieu des réunions de concertation pluridisciplinaire. Des médecins de différentes spécialités échangent sur les dossiers les plus compliqués, afin de trouver des solutions personnalisées, en fonction des patients et des symptômes”, détaille Elisabeth Baux. Le traitement sous antibiotique est recommandé dans le monde entier. Il est prescrit entre 4 à 5 semaines, en fonction de la maladie. La Haute autorité de santé se veut rassurante : "seul 1 % des piqûres de tiques sont à l’origine d’une borréliose de Lyme".

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