Bure : Les opposants toujours mobilisés.
8 interpellations après de nouveaux affrontements ce dimanche 4 mars 2018.
8 interpellations après de nouveaux affrontements ce dimanche 4 mars 2018.
Les militants anti-nucléaires de Bure ( Meuse) avaient décidé de reprendre le chemin du bois Lejuc,et ce, malgré l'interdiction préfectorale de manifester.
Une centaine d’opposants déterminés se sont retrouvés face aux forces de l’ordre.
Les gendarmes ont reçu des projectiles et ont répliqué avec du gaz lacrymogène.
De brefs affrontements ont lieu sans faire de blessé.
Au total : huit opposants ont été interpellés pour "participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser" ou "pour violences aggravées".
D’autres militants avaient choisi de se retrouver au village de Mandres-en-Barrois, dans une grange près de la mairie, là où ils ont décidé d’établir leur nouveau quartier général .
Samedi après midi, des affrontements avaient déjà eu lieu .
La préfecture de la Meuse avait décidé jeudi soir de prendre un arrêté, interdisant "toute manifestation" samedi et dimanche dans le secteur, une décision prise par crainte de "troubles graves à l'ordre public".
Samedi matin 3 mars 2018, le tribunal administratif de Nancy avait rejeté le référé liberté déposé par le réseau Sortir du Nucléaire.
Le site de bure a été choisi pour accueillir un laboratoire souterrain qui doit préparer l'enfouissement à 500 mètres sous terre des déchets nucléaires les plus radioactifs du parc français.
La phase pilote de ce futur centre industriel de stockage géologique doit démarrer en 2025.