Douaumont : l'abri des pèlerins va rouvrir

Après plusieurs mois de travaux, l'abri du pèlerin va rouvrir ses portes au public avant la fin-mars. Les milliers de visiteurs qui parcourent les champs de bataille de Verdun pourront ainsi à nouveau se reposer et se restaurer à proximité de l'Ossuaire de Douaumont.

Comme pour le Fort de Douaumont, les entreprises mettent là les bouchées doubles.
Le chantier de près de 200.000 euros de l'Abri des pèlerins sera achevé avant la fin mars 2018 et les milliers de visiteurs qui parcourent les champs de bataille de Verdun à proximité de l'ossuaire vont pouvoir de nouveau y être accueillis.

Propriétaire des murs depuis l'origine -et du fond de commerce depuis le rachat du bail commercial en 2017-, l'Ossuaire de Douaumont a voulu revenir à l'esprit des origines de ce lieu : permettre aux visiteurs des champs de batailles de s'abriter et de se restaurer.

Qu'ils soient anciens combattants comme hier ou scolaire aujourd'hui.

Ouvert au début des années 30, ce petit bâtiment situé sur la gauche de la dernière montée entre la tranchée des baïonnettes et l'Ossuaire de Douaumont ne répondait plus au normes actuelles de sécurité.

Nous avons gardé le plafond et le sol d'origine, en travaillant avec les bâtiments de France

explique Olivier Gérard, directeur de l'Ossuaire de Douaumont.

Allier Mémoire et modernité​

Plomberie, électricité, isolation ont été refaites dans les deux salles, la petite de 70 personnes et la seconde, plus grande, destinée à accueillir les groupes.
La restauration  a également été revue par le biais d'une charte rigoureuse que devra observer le nouveau gérant qui résidera sur place et devra ouvrir selon des règles bien précises. Et proposer un "rapport qualité-prix correct".

Des concessions au XXIe siècle sont également présentes, comme des prises USB pour les portables des pèlerins. Et l'espoir qu'une fois la fibre arrivée sur le site, un wifi public gratuit puisse être proposé aux visiteurs.

La preuve que "Mémoire" n'est pas incompatible avec "modernité" !

Voyez le reportage de Laurent Parisot et Boris Kratschmar.

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