A la fin du mois de mai 1916, les Allemands ont réussi à contenir les contre-attaques françaises sur la rive droite de la Meuse et veulent prendre le contrôle de positions stratégiques pour lancer l’assaut final sur Verdun. L'un de ces objectifs est le fort de Vaux.
Source archives :
- Pathé Gaumont
- BNF Gallica
- BDIC Fonds Valois
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©France 3
Il est soumis à un déluge d’artillerie pendant trois mois, recevant en moyenne 8000 obus de gros calibre chaque jour.
Le 1er juin, couverts par un feu roulant intense, des compagnies allemandes atteignent le fort.
L’utilisation de lance-flammes force les défenseurs à se replier à l’intérieur de l’ouvrage.
Une lutte terrible s’engage avec des mitrailleuses et des grenades dans les galeries étroites…
Un fort surchargé d'hommes
Prévu pour une garnison de 250 hommes, le fort en accueille 600 en ce début juin.Partout dans les couloirs, des soldats entassés. 80 blessés agonisent. Il faut vivre avec l’odeur du sang et des excréments. L’air est empli de fumée et de poussières causées par les explosions.
Poussière qui augmente la soif alors que les citernes en béton ont été fissurées par les bombardements.
Plusieurs témoins rapportent que les hommes étaient contraints à lécher l’humidité sur les murs ou à boire leur urine.
Capituler pour sauver les hommes
Les tentatives pour dégager le fort sont infructueuses.Le 7 juin, le commandant Raynal doit capituler.
Les Allemands rendent les honneurs militaires aux 250 survivants épuisés par une semaine de combats effroyables.