Alors que l'inflation est toujours élevée en France depuis deux ans, 20% en moyenne dans l'alimentaire, il n'y a pas de petites économies pour les consommateurs. En ces périodes de fêtes, le chocolat, roi de la table, va-t-il faire partie de la liste ? Éléments de réponses à Bar-le-Duc dans la Meuse.
Le chocolat sera-t-il présent sur nos tables à Noël ? Ce petit plaisir gourmand, à déguster en fin de repas, subit lui aussi les conséquences directes de l'inflation. Le cours mondial du cacao a flambé cette année jusqu'à 61%, entraînant une hausse du prix du chocolat de 12%. Comment les commerçants répercutent cette hausse ? Est-ce que les ventes ralentissent à huit jours de Noël ?
Chez Christopher Potdevin, au centre-ville de Bar-le-Duc, les pièces de chocolats sont légion. Il renouvelle quotidiennement les étals de son magasin. Ses ventes n'ont pas été impactées malgré ce contexte inflationniste : "On a eu quelques augmentations certes, mais on mise avant tout sur la qualité. Quitte à payer le produit un peu plus cher, le client aura de la qualité chez nous. Les ventes n'ont pas chuté", dit-il à Lodoïs Gravel, journaliste à France 3 Lorraine.
Les clients misent sur la qualité
La qualité, c'est ce que viennent chercher certains clients. Comme Aurélie Ribes, cliente fidèle à cette enseigne depuis plusieurs années, elle continue d'offrir cette douceur cacaotée en dépit de l'inflation.
C'est bon pour le moral alors on offre.... Même s'il a énormément augmenté, on l'achète quand même
Aurélie Ribes, cliente
Même son de cloche, dans la chocolaterie d'Hélène Soyris. Sa cliente Betty prépare ses cadeaux de Noël, et pour elle, le prix n'est pas un frein à la dépense. "Honnêtement, je ne fais pas attention, car c'est un petit plaisir de fin d'année".
Le chocolat reste donc le roi de la table, un indispensable des fêtes de fin d'années. La gérante, Hélène, en a pleinement conscience. Elle négocie même le prix de son chocolat sur l'année pour limiter la hausse des prix. Comme elle a augmenté ses tarifs en 2022, cette année, elle devrait geler ses prix, même si elle garde un œil sur l'évolution du marché.
On essaie de garder un prix raisonnable. Il faut que ça reste un plaisir et que les gens puissent se faire plaisir. On s'adapte au budget des clients.
Hélène Soyris, commerçante
Dans le monde des chocolatiers, le mois de décembre est la période la plus importante de l'année. De la Saint-Nicolas à la Saint-Sylvestre, les ventes de chocolats sont continues.