Après deux mois et demi de fermeture, imposés par la crise du coronavirus, la trésorerie des fleuristes et pépiniéristes est au plus bas. Depuis quelques jours, ils s’activent pour ne pas rater le rendez-vous de la fête des mères le 7 juin prochain. Exemples dans la Meuse.
A quelques jours de la fête des mères, qui aura lieu le 7 juin prochain, la majorité des fleuristes travaille d’arrache-pied. Après deux mois de confinement et donc de fermeture forcée, les comptes sont dans le rouge.
Le quart du chiffre d'affaire annuel
Aurore Oliveira tient un magasin de fleurs à Verdun. Elle est très inquiète pour la survie de son commerce. Tous les mariages, les baptêmes et toutes les autres cérémonies ont été annulés. Les mesures sanitaires ne permettant pas d’organiser de gros rassemblements.Elle n’a pas d’autre choix que de "réussir" le week-end de la fête des mères. Elle doit vendre un maximum de fleurs si elle veut maintenir son magasin à flot. Avec sa collègue Valérie, elles trient et préparent plus d’un millier de roses… Une petite partie des fleurs qu'elle espère vendre à l'occasion de la fête des mères.
Avec le manque à gagner, on ne sait pas si on sera encore là au mois de septembre
- Aurore Oliveira, Fleuriste à Verdun
Après le confinement, ce rendez-vous est clairement décisif pour la relance de l’activité. Tout va se jouer dans les trois mois qui viennent. Le seul week-end de la fête des mères peut représenter jusqu'à un quart du chiffre d'affaire annuel !
Challenge aussi pour les jardineries
Ce rendez-vous est également très attendu par les jardineries, même si elles ont eu le droit de rester ouvertes partiellement pendant le confinement. Clément Rousseau travaille dans l'une d'entre elles à Houdainville en Meuse.Clément explique que "même si les fidèles étaient au rendez-vous, le drive n’a pas permis de remplir les caisses comme elles le sont en temps normal ".
Pour autant, tout comme la fleuriste de Verdun, il doit lui aussi ne pas rater ses ventes dimanche prochain pour la fête des mères. La question reste maintenant de savoir si les acheteurs de fleurs seront au rendez-vous. Il est clair qu’un petit coup de pouce solidaire de chacun peut avoir un effet papillon positif sur ce secteur.Cela ne s’est pas trop mal passé, grâce au soutien de clients fidèles
- Clément Rousseau, Jardinerie d’Houdainville en Meuse