La CGT, FSU et Solidaires ont appelé à une mobilisation nationale ce jeudi avec pour mot d'ordre l'unité des revendications sociales. Etudiants, retraités, fonctionnaires ou encore cheminots s'étaient donné rendez-vous à Strasbourg et à Mulhouse.
Rendez-vous était donné à 14h devant la gare de Strasbourg. Entre 3.000 et 4.000 personnes ont répondu ce jeudi à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires pour une journée de mobilisation nationale. Sur le trajet, qui a conduit les manifestants jusqu'à la place de la République, se côtoyaient les motifs de protestation : réforme de l'université, de la SNCF, défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires ou de celui des retraités...
"On a besoin de se faire entendre et Macron ne nous écoute jamais, résume un étudiant. C'est pour ça qu'on est venus aujourd'hui." Plus rares à fouler le pavé, les robes noires des avocats se sont joint au mouvement. "Il n'y a pas de dialogue à l'heure actuelle, assure l'un d'entre eux. On nous a présenté des réformes. On nous laisse huit jours pour nous prononcer. Ce n'est pas possible. J'ai l'impression que tous dans le cortège, on est lotis à la même enseigne."
Cette mobilisation de "convergence des luttes" n'aura toutefois pas permis de réunir les syndicats. "On vient d'apprendre que la CFDT ne s'allie pas pour le 1er mai prochain, alors qu'on fait toujours un défilé ensemble, regrette Jacky Wagner, secrétaire départemental CGT 67. C'est incompréhensible : le 1er mai est la fête des travailleurs !"
A Mulhouse, environ 450 personnes ont répondu à l'appel des syndicats se sont également élancées de la place de la Bourse.