Ce lundi 7 septembre 2015 à 13 h 30, le rôle des audience du TGI de Nancy présente une affiche digne du Madison Square Garden.
Deux poids lourds de l'univers artistique et politique s'affrontent : Guy Bedos et Nadine Morano.
Rappel des faits
Guy Bedos, sur scène, n'a jamais l'habitude de faire dans la dentelle, on le sait.
Il l'a encore prouvé un soir de juillet 2013, lors de sa venue sur la scène inaugurale de la salle de l'Arsenal à Toul.
Ce soir là, sur les terres à Nadine Morano, il n'a pu résister à l'envie de se laisser aller à ses réflexions toutes personnelles sur les femmes, enfin plutôt sur une femme en particulier...
"Le Bedos", visiblement en pleine forme, a traité l'ancienne ministre de deux mots que la morale réprouve, et que nous nous abstiendrons bien sûr de nommer ici...
Mais enfin bon, voici une piste : c . . . . et s . . . . . ! Enfin, plutôt s.............................. ! Comme dit souvent l'humoriste qui pratique l'accent traînant sur certain de ses "bons" mots.
Le problème, c'est que cette manifestation "Rabelaisienne" a été proférée devant 1 300 personnes, et que Nadine Morano n'a semble-t-il guère apprécié l'intervention.
Alerté par amis et militants présents dans la salle, l'élue n'a pas tardé à réagir, "s'étonnant d'une condition féminine" plutôt mise à mal par l'humoriste.
Plaisanterie visiblement pas à son goût, pas plus qu'à ceux de nombreux responsables politiques de droite, et de sympathisants, qui ont manifesté leur soutien.
Enfin bref, plainte fût déposée pour "injures publiques".
D'où la citation à comparaître d'aujourd'hui, pour l'auteur de la "blague de potache" incriminée.
Nul doute que si les deux protagonistes sont présents à l'audience, celle-ci risque d'être animée.
Deux fortes personnalités vont s'affronter, joute oratoire qui promet, avec en filigrane un seul parti, celui d'en rire, fondé dans les années 50 par deux célèbres humoristes, Pierre Dac et Francis Blanche.
Un procès qui mobilise les médias.