Les préparatifs du tour de France ont débuté. Quelques dizaines d'arbres ont été abattus sur la route départementale 643 qui relie Châtel-Saint-Germain à Amanvillers, de quoi contrarier les associations environnementales locales.
Les amis de la Terre, SOS Forêt France, Attac ou encore le Collectif forêt 4M ont suivi de près l'abattage d'arbres sur la route départementale 643 qui relie Chatêl-Saint-Germain à Amanvillers. Pas sûr qu'ils y retournent le 4 juillet pour applaudir les cyclistes du Tour de France.
Une sécurisation de la route du Tour de France
Les communes accueillant le Tour de France ont un cahier des charges à remplir pour sécuriser les trajets. L'Office National des Fôrets (ONF) s'est occupé de l'abattage des arbres sur la dépatementale 643 à Châtel-Saint-Germain.
Ils ont annoncé la décimation de 170 arbres environs pour sécuriser la voie empruntée par les cyclistes et les spectateurs. Un marquage des arbres menaçant de tomber a été réalisé au préalable.
Des revendications écologiques
En plus de lutter contre la décimation de la végétation, les associations environnementales locales reprochent aux autorités locales de mener un chantier à un mauvais moment, sans concertations et pour des mauvaises raisons.
Pour Thierry Nonnon, membre du récent collectif Forêt 4M,
L'abattage ne correspond pas à une gestion raisonnable de la forêt.
Une zone Natura 2000 ?
Les arbres décimés ne se situent pas dans la "Zone Natura 2000", localisée de l'autre côté de la chaussée. Ce réseau rassemble des sites naturels de l'Union Européenne ayant une faune et une flore exceptionnels. Le but de ce dispositif est de protéger la diversité biologique en y interdisant certaines interventions de l'homme.En revanche, les arbres abattus sont localisés dans une "zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique". Il s'agit d'un simple inventaire et non d'une mesure de protection réglementaire qui aurait pu empêcher l'intervention.
Au plus quelques centaines de mètre carré de forêt ont été concernés par cette mesure de sécurisation d'une route empruntée par le Tour de France. On est loin d’un désastre écologique mais à l’avenir les associations de protection de l’environnement souhaitent plus de concertation préalable.