Depuis mars 2021 l'usine de rails d'Hayange est en vente. ArcelorMittal et Saarstahl se sont portés candidats au rachat. Liberty Steel tomberait dans l'escarcelle du sidérurgiste allemand. La nouvelle a été annoncée ce jeudi 1er juillet aux élus lors d'un comité social et économique extraordinaire.
Il ne restait que deux candidats dans la short-list des repreneurs potentiels de l'usine de rails Liberty Steel à Hayange: le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal et l'allemand Sarrestahl.
Selon le porte-parole de l'intersyndicale, Djamal Hamdani, Sanjeev Gupta, propriétaire de Liberty Steel, aurait finalement choisi le sidérurgiste sarrois pour la plus grande satisfaction des salariés. La nouvelle a été annoncée ce jeudi 1er juillet 2021 aux élus, lors d'un comité social et économique extraordinaire.
Préférence pour Saarstahl
Depuis le début, l'intersyndicale soutenue par le député de la 8ème circonscription de la Moselle Brahim Hammouche milite pour la solution Saarstahl. Elle avait demandé au président de la Région Grand Est Jean Rottner d'écrire un courrier dans ce sens au Premier ministre Jean Castex puis écrit directement au Président de la République afin qu'il appuie son choix. Selon Djamal Hamdani, le sidérurgiste sarrois offre la meilleure garantie de pérennité du site.
Contrairement au sidérurgiste sarrois qui ne possède aucun laminoir à rails, ArcelorMittal en possède déjà quatre en Europe. Le syndicaliste également administrateur-salarié, craignait une mise en concurrence avec le site d'Hayange. Les 450 salariés espèrent désormais un actionnariat stable qui permette de développer un vrai projet industriel sur le long terme.