Bras de fer : "ce ne sont pas toujours les plus costauds qui gagnent"

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Le Luxembourg accueille la 4ᵉ édition de la Kalina Cup Luxembourg, le championnat international de bras de fer. Hommes et femmes s'affrontent dans des joutes où la technique fait souvent la différence.

Le Luxembourg accueille, samedi 6 avril 2024 au Sport Hall, la 4ᵉ édition de la "Kalina Cup", le championnat international de bras de fer.

Tchada Rosemonde Afanou, championne de France dans sa catégorie de powerlifting (sport de force athlétique qui consiste à soulever des barres) s'entraîne depuis un mois. C'est sa première compétition : "autant en powerlifting, je me bats contre moi-même, autant là, j'ai un peu d'appréhension. Il y a beaucoup de technique et comme je suis débutante, c'est mon point faible". Pas de quoi la décourager face à une adversaire aguerrie.

Alicia vient de Marche-en-Famenne (Belgique). C'est son compagnon qui l'a initiée à la discipline. Elle confirme l'importance de la régularité des entraînements et de la maîtrise technique : " je pratique depuis quelques mois. On ne dirait pas comme ça, mais c'est très technique. Il faut beaucoup s'entraîner et beaucoup s'impliquer". 

Trois mouvements sont à la base de la discipline. Leur maîtrise est indispensable pour espérer l'emporter à la table : la flexion palmaire : il s’agit de la paume de la main qui se rapproche de l’avant-bras, la pronation : c’est le mouvement qui fait tourner l'avant-bras en dedans et l'abduction du poignet : c’est-à-dire l'amplitude de l’adduction (face inférieure du radius orientée en dedans) est limitée à 45° et celle de l'abduction à 15°. Ces bases techniques simples en apparence, n'ont pas de secret pour les ferristes accomplis, ni le Top Roll, le Hook et la presse. 

Un sport en plein développement

Les visages sont concentrés, les mains se joignent, les arbitres veillent à la bonne posture des corps avant de lancer le "go !". Les affrontements sont très rapides et Alicia confirme que ce ne sont pas forcément les plus costauds qui gagnent la partie. 

La discipline connaît un fort engouement depuis la fin du Covid. Luc Wendling le président du club Arm Fight Factory confirme : "le bras de fer s'est beaucoup développé grâce aux réseaux sociaux et à la professionnalisation. Il commence à y avoir des champions qui vivent de ça. Pour le bras de fer, c'est quelque chose de tout à fait nouveau".

La fédération internationale souhaite que le bras de fer devienne une discipline paralympique. La Lorraine n'est pas en reste avec deux clubs : A Woippy (Moselle) avec vingt compétiteurs et Jœuf (Meurthe-et-Moselle). Elle compte aussi un champion du monde : Greg Colon, originaire de Jarny (Meurthe-et-Moselle) souffre d'une sclérose en plaques et se déplace en fauteuil roulant. Cela ne l'empêche pas d'accrocher vingt-six titres de champions de France à son palmarès.

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