Après sa victoire à Metz, François Grosdidier va se présenter à la présidence de Metz Métropole, face au sortant Jean-Luc Bohl. Hier alliés au sein de cette assemblée, ils sont aujourd'hui adversaires. La droite enregistre une belle progression à la métropole, après les élections municipales 2020.
Metz Métropole passe largement à droite, au terme du second tour des municipales dimanche 28 juin 2020. Les forces Les Républicains, divers droite et du centre, rassemblent la majorité des sièges, 51 sur 99. Sans compter les candidats des 36 petites communes, déclarés sans étiquette ou divers. La gauche ne compte plus que dix élus, dont neuf écologistes élus à Metz.Le basculement est assez net. Le rapport de force droite/gauche était équilibré lors de la précédente mandature (30 contre 37). La présidence de Metz Métropole est assurée par le centriste Jean-Luc Bohl, maire UDI de Montigny-lès-Metz, depuis 2008. Il a annoncé être candidat à sa réélection.
Comme souvent, c'est la ville centre qui est faiseuse de rois. La victoire de François Grosdidier (LR) à Metz lui assure un tiers des sièges à la Métropole (32 sur 99), laissant peu de place à la liste écologiste de Xavier Bouvet (9 sièges) et à la liste RN de Françoise Grolet (2 sièges). Fort de ce résultat, le sénateur et nouveau maire de Metz a annoncé qu'il sera candidat au poste de président de Metz Métropole. "Une évidence", a-t-il déclaré à nos confrères du Républicain Lorrain.
Le seul élu étiquetté officiellement divers gauche dans cette campagne est Bruno Valdevit, le maire d'Ars-sur-Moselle, réélu au premier tour. Les principales villes de la métropole sont restées à droite ou au centre après les élections de 2020. C'est le cas à Montigny-lès-Metz, Woippy, Marly, Longeville et Le-Ban-Saint-Martin.
Le prochain président de Metz Métropole sera à la tête d'une collectivité rassemblant 44 communes pour plus 220.000 habitants, disposant d'un budget de 260 millions d'euros. Il doit être élu d'ici le 17 juillet.