C'est un exercice hors norme qu'organise le premier régiment d'hélicoptère de combat. Il va durer trois semaines. L'objectif est de combiner toutes les forces de l'armée de terre en cas de conflit.
C'est un exercice de grande ampleur qu'organise à partir de mardi 19 mars 2024 le premier régiment d'hélicoptère de combat de Phalsbourg (Moselle). Il va durer trois semaines, l'objectif étant de combiner toutes les forces de l'armée de terre en cas de conflit et d'entraîner les personnels aux exercices tactiques et logistiques. Cela se passe quelque part en Lorraine, dans un lieu tenu secret
Déployés en lisière de forêt, les hélicoptères sont prêts à décoller pour des exercices de haute intensité. Le premier régiment d'hélicoptères de combat quitte ces quartiers pour s'installer dans un endroit tenu secret.
Le capitaine Laurent, commandant d'unité d'escadrille d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque, explique : "cela nous permet de rassembler tous les moyens : des Tigres des Gazelles ou des Caïmans afin de centraliser notre entraînement, de travailler ensemble. Ce sont des choses qu'on ne peut pas forcément faire au régiment puisque chaque escadrille a ses impératifs. On rassemble tout le monde pendant trois semaines et nous mutualisons les moyens".
Chaque jour, un scénario différent est mis en place avec des ennemis fictifs. Le but est de perfectionner un maximum de tactiques.
Aller chercher l'ennemi au plus loin
Des mois de préparation sont nécessaires pour organiser un exercice d'une telle envergure, explique le chef d'opération, le lieutenant-colonel Romain : "dans le scénario aujourd'hui, un ennemi envahit une province fictive par le sud. Il faut aller le chercher au plus loin et l'arrêter pour que nos alliés puissent se positionner. Les objectifs de cet exercice sont multiples : perfectionner les savoir-faire déjà acquis, approfondir le travail interarmes, mais aussi essayer des nouvelles techniques de combat".
Pour cet exercice de grande ampleur, L'armée de terre a mis les grands moyens, vingt-quatre hélicoptères sont déployés sur le terrain et près de cinq cents soldats sont mobilisés.