Le second chirurgien, qui est intervenu auprès de Corentin à la clinique Claude-Bernard de Metz, a lui aussi été mis en examen mardi 30 août 2016 pour homicide involontaire par maladresse.
Le deuxième chirurgien, qui a opéré le petit Corentin, mort d’une appendicectomie ratée, le 1er novembre 2014 à l’hôpital Claude-Bernard de Metz, a été mis en examen hier pour homicide involontaire par maladresse, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence.Il a été placé sous contrôle judiciaire, mais n'a pas l'interdiction d'exercer dans sa spécialité : la chirurgie viscérale.
Suspendu en début d'année pour deux ans, dont un avec sursis, par son ordre professionnel départemental, il a fait appel devant la juridiction nationale.
Ce médecin encourt jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Il avait déjà été mis en cause par des rapports d’experts qui estiment qu’il aurait pu sauver l’enfant en intervenant rapidement ou en déléguant à un autre chirurgien.
Le Dr Salah Benlahrir a été entendu par un juge d’instruction et a répété que Corentin était mort à cause de "l’incapacité à juguler l’hémorragie".