Metz : une centaine de manifestants réclame des logements pour les migrants installés "avenue de Blida"

100 personnes se sont rassemblées samedi 29 octobre après midi, Place de la République à Metz, au niveau du départ de la rue Serpenoise, pour dénoncer la situation de 3/400 personnes qui se trouvent sur le site de Blida depuis la fin du mois de juillet. Ils ont réclamé des solutions d'hébergement.

A l'origine de cette manifestation, le CMLM, ou collectif mosellan de lutte contre la misère... Celui ci s'est distingué à plusieurs reprises pour défendre la situation de populations Rom (et en particulier certaines qui étaient installées à cet endroit : l'avenue de Blida).

Cette fois ci, il s'agit d'une population arrivée cet été : "depuis le 28 juillet" nous dit-on !
Ces personnes seraient entre 3 et 400, et sont hébergées aujourd'hui dans des tentes, ou des auvents de fortune. Et alors que de nouveaux arrivants viennent s'installer, la promiscuité devient difficile.

Alors que tout le monde est conscient que la situation est tendue au niveau des structures d'hébergement d'urgence, et que les places manquent, les manifestants avancent un chiffre :

Il y a à Metz un chiffre de 7600 logements qui sont vides : pourquoi le Préfet de la Moselle ou le Maire de Metz ne décident pas de les réquisitionner pour pouvoir y loger ces migrants ?"


C'est la raison pour laquelle plusieurs banderolles ont été présentées au sein du cortège. Sur l'une d'elles, on pouvait lire : "Metz, la royale, l'impériale, l'inhospitalière...".

Quelques articles au sujet de ce campement de l'avenue de Blida
 


Le conseil municipal de la Ville de Metz lui aussi pris à partie
Voici quelques jours, plusieurs membres du collectif mosellan de lutte contre la misère se sont "invités" au dernier conseil municipal, à l'hôtel de ville 
de Metz. L'un d'eux a pris la parole pour dénoncer cette situation et porter cette même revendication de la réquisition de logements parmi les 7600 qui seraient vacants.
La séance a pu reprendre à l'issue d'un quart d'heure d'interruption, et Dominique Gros, maire de Metz s'est exprimé à ce sujet : pour annoncer "que le camp serait démantelé le 15 novembre", et pour rendre hommage aux associations présentes quotidiennement auprès des demandeurs d'asile.



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