Environ 300 personnes se sont rassemblées samedi 25 avril 2015 à Metz, la ville d'origine de Serge Atlaoui, à l'initiative de l'un de ses frères, André Atlaoui. 200 personnes avaient fait part de leur soutien au messin quelques heures plus tôt à Paris.
"Je suis partagé entre un immense soulagement (...), et en même temps je suis profondément peiné à l'idée de savoir que les autres condamnés pourraient être exécutés, le 28 semble-t-il", a déclaré l'avocat français de Serge Atlaoui, Richard Sédillot, lors d'un rassemblement de soutien à Serge Atlaoui qui a réuni près de 200 personnes samedi 25 avril 2015 vers 15h à Paris.
S'adressant à la foule par téléphone depuis Jakarta, son épouse Sabine a fait part de son "émotion (...) après ces 48 heures d'enfer inimaginables" au cours desquelles grandissait la crainte d'une exécution imminente, après le rejet par la Cour suprême de son ultime recours contre la peine de mort.
"Le combat n'est pas fini, il faut continuer", a-t-elle ajouté, affirmant avoir "énormément d'espoir".
Environ 300 personnes se sont également rassemblées samedi à Metz, la ville d'origine de Serge Atlaoui, à l'initiative de l'un de ses frères, André Atlaoui, qui a réagit à notre micro à l'annonce du sursis obtenu par son frère :
"Nous devons continuer à maintenir une pression constante sur l'Indonésie", a plaidé André Atlaoui, exhortant l'Union européenne à "ne pas rester inerte". Il a invité chacun à envoyer un courrier à Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne.
Ces développements surviennent après que la France a haussé nettement le ton ces derniers jours à l'égard de Jakarta, alternant menaces voilées et accusations d'irrégularités judiciaires, à l'image des propos tenus samedi par le président François Hollande. (Voir notre article précédent).