Lor'Story : gare aux verrous !

Vous connaissez tous la morale de la fable de La Fontaine "Le rat et l'huître" ? Mais si ! Si je vous dis "Tel est pris qui croyait prendre". Ça vous dit quelque chose. Et c'est la mésaventure qui est arrivée à nos héros du jour du côté de Creutzwald.

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L'histoire nous est racontée dans un article du Républicain Lorrain du 13 juillet 2019. 

Lors de la première quinzaine de ce mois de juillet 2019, deux petits malins ont eu la bonne idée de hocher les poignées des voitures garées dans les rues de Creutzwald et de ses environs. Certains automobilistes distraits oublient parfois de verrouiller les portes. Ainsi, chaque nuit, nos deux compères partaient à la chasse aux voitures restées ouvertes. Leur butin, acquis tranquillement et sans effraction, se constituait de tout ce qu'ils pouvaient trouver dans les vide-poches et autres boîtes à gants : lunettes de soleil, GPS voire quelques portefeuilles ou téléphones. 
Leur petite combine aurait pu durer longtemps, car les propriétaires distraits, n'ont pas toujours eu conscience d'avoir été cambriolés. Et par voie de conséquence ne portent pas plainte. 

Sauf que.
Une nuit pas comme les autres, l'un des pieds nickelés est monté dans la voiture pour bien fouiller tout partout. La portière, cette fâcheuse, s'est refermée toute seule et le verrouillage automatique des portes s'est enclenché. Clic ! Sous les verrous, pris au piège, l'apprenti cambrioleur se retrouve coincé : "tel est pris qui croyait prendre", comme dirait La Fontaine !
Panique à bord. Nos deux larrons cherchent par tous les moyens à ouvrir les portières, l'un depuis l'intérieur, l'autre enfermé dehors, mais la voiture ne se laisse pas faire. Qu'à cela ne tienne, le filou du dehors finit par se saisir d'un pot de fleur et tente de briser la vitre en le fracassant contre. Pour la discrétion, il repassera. La suite, vous la devinez : qui dit tapage nocturne dit appel à la police. Les gendarmes, dépêchés sur place, n'ont plus eu qu'à constater le flagrant délit et ont embarqués les deux brigands. 

Chez moi on appelle cela la justice immanente. A moins que ce ne soit la vengeance de l'esprit de l'auto.

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