En 2009 un oligarque et collectionneur russe ouvre un musée Fabergé à Baden-Baden.
Il possède aujourd'hui une magnifique collection consacrée à l'un des plus grands joaillers de tous les temps, qui a notamment créé la mode des oeufs du même nom. Visite guidée.
Au n°30 de la Sophiestrasse à Baden-baden : une façade somme toute banale.
Pourtant, une fois franchie la lourde porte, c'est un véritable trésor que le visiteur découvre.
Le premier musée au monde consacré au célèbre joaillier : Carl Peter Fabergé.
Pourtant, une fois franchie la lourde porte, c'est un véritable trésor que le visiteur découvre.
Le premier musée au monde consacré au célèbre joaillier : Carl Peter Fabergé.
Un amour d'oligarque
Tout a commencé en 2009, quand un oligarque collectionneur russe décide de partager une partie de sa collection Fabergé avec le public.
Sur les 3000 objets qu'il possède certains sont à Moscou ou St Petersbourg mais de nombreux trônent désormais à Baden-Baden.
Parmi eux, des oeufs rarissimes, faits de pierres precieuses .
Sur les 52 oeufs fabriqués par le joaillier Fabergé, il en reste une trentaine dans le monde dont quatre ici.
Le premier oeuf ressemble à un vrai oeuf et date de 1885. Il avait été commandé par le Tsar Alexandre III pour sa femme Maria Fedorovna à l'occasion de Pâques.
Il contenait à l'époque une petite poule contenant elle même un bijou.
La Tsarine, poule de luxe s'il en est, tomba en extase devant cet objet aussi raffiné que fantasque et en demanda un nouveau chaque année.
C'est ainsi que naquit la légende et ce lien si fort entre Fabergé et les Romanov.
La tradition se perpétua jusqu'à la fin, jusqu' en 1917 avec la triste chute de la maison Romanov et cet oeuf en bois précieux et serti d'or.
Karl Peter Fabergé a donc rencontré le succes en 1885, avec une vingtaine d'ateliers qui en 30 ans ont produit plus de 200 000 objets : en nephrite, diamand, obsidienne, agathe ou crystal.
On en retrouve bien évidemment un large échantillon au musée.
Des bijoux, des étuis à cigarettes, des journaux intimes, et puis une petite merveille faite de 300 gros diamants, le deuxieme plus gros diadème de la derniere tsarine de Russie, évalué à 20 millions d'euros.
Que ce musée s'installe à Baden Baden n'est pas un hasard.
Au 19e siècle, la ville a été la «résidence d'été des tsars de Russie».
Alexandre Ier avait épousé la princesse Louise de Bade créant entre les Romanov et la ville thermale des liens qui contienuent encore de perdurer.
Les grands-ducs russes et les auteurs Dostoïevski, Gogol, Tolstoï, Tourgueniev ont eux aussi arpenté la «Lichtentaler Allee» avant d'aller se ruiner au jeu.
Dostoievski y aurait perdu le vison de sa femme.
Près de 5000 russes y sont venus prendre les eaux à la belle époque.
Sur les 3000 objets qu'il possède certains sont à Moscou ou St Petersbourg mais de nombreux trônent désormais à Baden-Baden.
Parmi eux, des oeufs rarissimes, faits de pierres precieuses .
Sur les 52 oeufs fabriqués par le joaillier Fabergé, il en reste une trentaine dans le monde dont quatre ici.
L'oeuf ou la poule ?
Le premier oeuf ressemble à un vrai oeuf et date de 1885. Il avait été commandé par le Tsar Alexandre III pour sa femme Maria Fedorovna à l'occasion de Pâques.
Il contenait à l'époque une petite poule contenant elle même un bijou.
La Tsarine, poule de luxe s'il en est, tomba en extase devant cet objet aussi raffiné que fantasque et en demanda un nouveau chaque année.
C'est ainsi que naquit la légende et ce lien si fort entre Fabergé et les Romanov.
La tradition se perpétua jusqu'à la fin, jusqu' en 1917 avec la triste chute de la maison Romanov et cet oeuf en bois précieux et serti d'or.
Success story
Karl Peter Fabergé a donc rencontré le succes en 1885, avec une vingtaine d'ateliers qui en 30 ans ont produit plus de 200 000 objets : en nephrite, diamand, obsidienne, agathe ou crystal.
On en retrouve bien évidemment un large échantillon au musée.
Des bijoux, des étuis à cigarettes, des journaux intimes, et puis une petite merveille faite de 300 gros diamants, le deuxieme plus gros diadème de la derniere tsarine de Russie, évalué à 20 millions d'euros.
l'oeuvre de Fabergé reflète l'histoire contemporaine. Sa famille a émigré en Russie, mais son coeur et son nom sont restés Français. Il a aussi vécu en Allemagne et travaillait avec une rigueur germanique. Cet homme et son oeuvre réunissent ainsi la Russie, la France et l'Allemagne
Baden-baden : eaux et vodka
Que ce musée s'installe à Baden Baden n'est pas un hasard.
Au 19e siècle, la ville a été la «résidence d'été des tsars de Russie».
Alexandre Ier avait épousé la princesse Louise de Bade créant entre les Romanov et la ville thermale des liens qui contienuent encore de perdurer.
Les grands-ducs russes et les auteurs Dostoïevski, Gogol, Tolstoï, Tourgueniev ont eux aussi arpenté la «Lichtentaler Allee» avant d'aller se ruiner au jeu.
Dostoievski y aurait perdu le vison de sa femme.
Près de 5000 russes y sont venus prendre les eaux à la belle époque.
©France 3 Alsace